samedi, janvier 28, 2023
mardi, octobre 25, 2016
LIGUE DES HAUTS-DE-FRANCE - AMIENS : La Ligue prépare ses JAL à l'examen fédéral...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans JAF, JAL, JEUNES ARBITRES, LIGUE DE PICARDIE, LIGUE DES HAUTS-DE-FRANCE, PRÉPARATION, STAGE
mardi, juin 07, 2016
UEFA - EURO 2016 : L'équipe de Clément TURPIN peaufine ses derniers réglages [VIDÉO]
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, Benoît BASTIEN, Clément TURPIN, Cyril GRINGORE, EURO 2016, FOOTBALL, Frédéric CANO, Fredy FAUTREL, Nicolas DANOS, PRÉPARATION, VIDÉO
Eric - ARBITREZ-VOUS
samedi, mars 19, 2016
FFF / CFA / DTA : Les Tests Physiques pour la saison 2016 / 2017...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 2016/2017, ARBITRAGE, ARBITRE, CFA, DTA, FFF, FOOTBALL, PRÉPARATION, TESTS PHYSIQUES
mardi, décembre 15, 2015
EURO 2016 : Le calendrier de préparation des Arbitres jusqu'à l'EURO 2016...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, ARBITRES ADDITIONNELS, ARBITRES-ASSISTANTS, Clément TURPIN, EURO 2016, FOOTBALL, FRANCE, PRÉPARATION
Chaque équipe arbitrale comprendra un arbitre, deux arbitres assistants et deux arbitres assistants supplémentaires. La majorité des arbitres assistants et des arbitres assistants supplémentaires proviendront du même pays que l'arbitre. Un troisième arbitre assistant sera également désigné, et sera prêt à intervenir jusqu'au début du tournoi. Les équipes arbitrales complètes seront annoncées en février 2016.
La préparation des arbitres pour l'UEFA EURO 2016 inclura divers cours et activités de formation, notamment :
• 26 - 28 janvier 2016 : cours de l'UEFA pour arbitres assistants à Chypre.
• 1er - 5 février 2016 : cours d'hiver annuel de l'UEFA avec tous les arbitres d'élite de l'UEFA, y compris les arbitres de l'UEFA EURO 2016. Les arbitres recevront des instructions techniques ainsi que des programmes d'entraînement physique à suivre jusqu'au tournoi final.
• 18 - 22 avril 2016 : cours préparatoire pour les arbitres de l'UEFA EURO 2016 en France. Les quintets arbitraux s'entraîneront ensemble. Ils subiront également des tests de condition physique et passeront en revue l'application des instructions techniques reçues.
Les équipes arbitrales arriveront en France le 6 juin pour le tournoi final.
jeudi, août 06, 2015
FFF / DTA : La 21ème équipe de LIGUE 1 dans les starting-blocks...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, DTA, ENTRAINEMENT, FFF, FOOTBALL, LIGUE 1, PRÉPARATION, SAISON 2015/2016
C'est la vingt et unième équipe de la Ligue 1. Pour ne surtout pas rater leurs débuts, les arbitres ont eux aussi droit à une préparation musclée et chargée. FF vous dévoile les secrets de l'avant-saison des hommes en noir.
«L’arbitre n’est plus quelqu’un qui arrive juste avant le match. Il a une vraie condition physique et il y a une vraie préparation derrière.» Jean-Michel Prat sait de quoi il parle. Il est le préparateur physique de la Direction technique nationale (DTN), détaché auprès des arbitres.
Arbitrer, c’est courir d’un côté à l’autre du terrain, être au bon endroit au bon moment, maitriser vingt-deux footballeurs et juger des actions litigieuses. Une préparation autant physique que technique s’impose donc.
Un entrainement sans relâche
Pendant six semaines durant, les «hommes en noir» s’entraînent sans relâche. Mais le travail préparatoire commence dès la fin de la saison précédente. «Entre l’avant-dernière et la dernière journée de Championnat, nous réunissons les arbitres de Ligue 1 et de Ligue 2 pour leur faire passer une batterie de tests», développe Jean-Michel Prat. Etablir une carte d’identité de leurs qualités physiologiques, anatomiques et leurs manques. Des mesures essentielles pour préparer déjà l'exercice suivant.
Puis c’est l’heure des vacances. Mais pour quelques semaines seulement. Sauf pour certains comme Clément Turpin, arbitre international, désigné pour diriger quelques rencontres de l’Euro U21. Pour ses confrères, direction Quiberon, pour un stage collectif. Au programme : renforcement musculaire, aérobic, endurance et travail sur la vivacité. Le tout encadré par la DTA. «Ils sont contents de se retrouver, de bosser ensemble et d’échanger», lance le préparateur physique. À raison confirme Clément Turpin : «L’objectif des rassemblements, c’est aussi de partager des avis, des expériences,… » Suite à ces cinq jours, chacun repart avec un programme individualisé. «Pendant plusieurs semaines, on s’entraîne sur les installations de nos régions respectives», raconte encore l’arbitre international. GPS et cardio fréquencemètres sont mis à leur disposition par la fédération. Pour un meilleur suivi. Et ce n’est pas fini…
Une partie des arbitres F1, ici en stage à Clairefontaine, soumis à une intense préparation. (photo : L'Equipe) |
«Une préparation qui se rapproche des équipes professionnelles»
Reprise du Championnat oblige, nouveau rassemblement. Cette fois-ci à Clairefontaine, l’antre du football français, pour trois jours.
Physique, technique, là encore rien n’est négligé. Et ce stage est d’autant plus important qu’il déterminera l’aptitude de l’arbitre à prendre ses fonctions pour la saison à venir.
D’un point de vue athlétique, Clément Turpin et ses collègues passent «des tests préconisés par la FIFA». Ces tests, c'est Jean-Michel Prat qui nous les décrit. Et attention, c'est précis : «Ils font six fois 40 mètres avec 1’30 de récupération, puis vingt fois 150 mètres à 18km/heure.»
Un entrainement nécessaire pour effectuer les quelques onze kilomètres en moyenne que parcourt un arbitre en un match. «Aujourd’hui, en terme de quantité, on tend vers des préparations qui se rapprochent de celles des équipes professionnelles», souligne le technicien français.
La technique est également au cœur du stade à Clairefontaine. Comment analyser et sanctionner la faute grossière ? Comment renforcer l’autorité de l’arbitre ? Onze axes seront développés au cours de la journée. Un travail essentiellement effectué à partir de vidéos. Dans une profession parfois décriée, il est nécessaire d’avoir «une cohésion dans la prise de décision, explique Pascal Garibian, le directeur technique de l’arbitrage. La mission essentielle de l’arbitre, c'est de faire en sorte que le match se déroule dans le respect des règles du jeu tout en protégeant les acteurs.»
Pour le troisième, et dernier jour, les 21 arbitres centraux et les 34 assistants ont été sensibilisés à la "goal line technology" qui entrera en vigueur cette saison. Cette technologie permettra à l’arbitre de déterminer si le ballon a bien franchi la ligne de but ou non. Et devrait donc crédibiliser un peu plus les décisions.
Impatient de redonner le coup de sifflet
Mais l’intersaison est-elle aussi le moyen de se «rapprocher des clubs» ? «Non, on est focalisé sur notre travail», lâche Clément Turpin. Néanmoins, pendant la saison, les acteurs de l’arbitrage français visent à rapprocher arbitres, joueurs et dirigeants. «On poursuit nos visites, souvent avec des arbitres, dans les clubs. L’échange direct est important», affirme Pascal Garibian, avant d’insister : «Les clubs savent qu’après un match, la discussion est possible tant qu’on respecte l’arbitre.»
Une chose est sûre, le corps arbitral est dans les starting-blocks. «On est impatient de redonner le coup de sifflet», confie, d’une voix enjouée, Clément Turpin. Pour lui, ce sera dès ce vendredi avec Le Havre-Ajaccio en Ligue 2.
jeudi, juin 18, 2015
FFHB : VENDÉE HAND TROPHÉE... Un tournoi ambitieux !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE VIDEO, ARBITRES, FFHB, HANDBALL, PRÉPARATION, TOURNOI, VENDÉE
Said BOUNOUARA/ Khalid SAMI |
Yann CARMAUX / Julien MURSCH |
vendredi, mai 29, 2015
FFR - ENGLAND 2015 : Les arbitres français en pleine préparation...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, COUPE DU MONDE, ENGLAND 2015, PRÉPARATION, RUGBY
La Coupe du monde de rugby, prévue du 18 septembre au 31 octobre prochain en Angleterre, a déjà commencé. Pour les joueurs de l'équipe de France, dont Philippe Saint-André a annoncé un premier groupe de 36 noms la semaine dernière, mais également pour les arbitres. Les meilleurs directeurs de jeu de la planète ont achevé jeudi soir un stage de préparation à La Teste-de-Buche, en Gironde. Douze arbitres de champ, sept arbitres assistants, et quatre autres dédiés à la vidéo, de toutes nationalités, néo-zélandaise, britannique, sud-africaine, italienne, française, ont enchaîné tests physiques et mises en situation.
Travail physique et simulations de match. "Il s'agit de se mettre en situation de match avec d'abord un travail physique, où on essaie d'être dans le rouge physiquement, puis on passe ensuite à des extraits vidéo où il faut décider si on laisse jouer, si on pénalise ou si on fait appel à la vidéo, le tout avec la fatigue physique accumulée", explique le Français Jérôme Garcès. Les 23 arbitres ont effectué ce stage sous le regard de l'ancien arbitre international Joël Jutge.
"Ils ont effectivement enchaîné plusieurs exercices différents, d'adresse mais aussi de puissance, d'appui, donc ils sont épuisés et malgré tout, ils doivent garder un minimum de concentration sur des scénarios, des vidéos et doivent prendre de bonnes décisions, et sur quels critères ou non ils doivent valider ou refuser l'essai", explique Joël Jutge. Mais ce stage n'a pas seulement consisté à effectuer des pompes à une main et à prouver sa lucidité...
A l'épreuve du trombinoscope. Les arbitres ont également été soumis à un exercice de physionomie. On leur a présenté des photos de joueurs et ils ont dû les identifier. Pourquoi ? L'arbitre français Pascal Gaüzere répond : "C'est utile par rapport aux communications qu'on peut avoir avec les joueurs, connaître leurs prénoms permet de nouer une bonne relation avec eux." Mais aussi de tirer les oreilles des moins disciplinés ? "Oui, on connaît les caractéristiques, aussi bien négatives que positives, des joueurs, mais chaque mêlée a une histoire, c'est ce qui est le plus important."
Si l'esprit de corps habite les arbitres, ils sont aussi engagés dans une compétition. Et leur objectif est le même que celui des joueurs. "L'objectif, c'est de bien entrer dans la Coupe du monde car on sait que les matches de poules vont s'enchaîner, avec des matches tous les trois-quatre jours", relève Jérôme Garcès. "Il faut être prêt physiquement rapidement. Il faut ensuite essayer de faire de bonnes performances pour aller le plus loin possible. Les 12 arbitres qui sont sur la ligne de départ, leur seul rêve, c'est d'arbitrer la finale." Si Jérôme Garcès réalisait son rêve le 31 octobre prochain, cela signifierait également que le XV de France a dit adieu au sien...
mardi, mai 05, 2015
FFR - CÔTE D'ARGENT : Les arbitres de la Coupe du Monde se préparent...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 2015, ARBITRES, COMITÉ DE CÔTE D'ARGENT, COUPE DU MONDE, FFR, IRB, PRÉPARATION, RUGBY
Sacré challenge et sacrée reconnaissance. La commission des arbitres de rugby du comité territorial de Côte d'Argent, avec à sa tête Didier Miklou et son équipe, a été choisie pour organiser et coordonner le stage de préparation des arbitres de la Coupe du monde de rugby 2015. La crème du sifflet passera quatre jours sur le bassin d'Arcachon et plus largement en Gironde, seul rassemblement de l'effectif avant l'automne.
C'est un savoir-faire, un engagement et une certaine vision du rugby qui ont visiblement prévalu dans le choix de Joël Jutge, patron de l'International rugby board (IRB), l'instance mondiale de la discipline. "C'est le seul moment où les arbitres seront vraiment ensemble", souligne Joël Martin du Comité Côte d'argent. "Dès leur arrivée en Angleterre en septembre, ils seront éparpillés sur les terrains des différents matchs."
L'objectif de ce stage pour l'IRB est de souder des arbitres venus du monde entier autour d'un esprit commun. Une délégation de 23 personnes sera ainsi reçue le 25 mai prochain à Arcachon où il séjourneront à l'hôtel de la plage. Du foyer du club de la Teste au château Haut-Marbuzet en passant par le Bassin en bateau, le stage de préparation sera émaillé de réjouissances et rencontres diverses.
Dans cette élite de l'arbitrage mondial, quatre arbitres français sont dans l'équipe. Sur les trois qui vont officier sur le champ, deux sont aquitains : Jérôme Garcès et Pascal Gaüzère. Romain Poite et Mathieu Raynal (arbitre assistant) complètent l'effectif tricolore.
samedi, avril 25, 2015
FIFA - CANADA 2015 : Dernière ligne droite pour Stéphanie et Manuela...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRES, CANADA 2015, COUPE DU MONDE, FÉMININES, FFF, FIFA, Manuela NICOLOSI, PRÉPARATION, Stéphanie FRAPPART
Originaires de 48 pays différents, les 29 arbitres et 44 assistantes qui officieront au Canada ont suivi un programme intensif du 20 au 24 avril. Au menu : visite médicale, tests physiques, ainsi que des sessions théoriques et pratiques délivrées par les instructeurs de la FIFA. L'objectif est de les voir atteindre leur pic de forme en juin prochain.
"Nous sommes sur la bonne voie. Tout le monde a travaillé très dur lors de ce séminaire", se félicite Massimo Busacca, responsable de l'arbitrage de la FIFA. "La philosophie est la même que pour le football masculin. Nous recherchons la qualité, l'uniformité et la cohérence, tout en travaillant le positionnement et la lecture du jeu. Nous sommes persuadés qu'avec ce genre de préparation, grâce à laquelle nous avons également pu insister sur les aspects physiques et psychologiques du métier, nous pourrons réduire le nombre d'erreurs et proposer un arbitrage de qualité pendant la Coupe du Monde."
"Je suis très satisfait de ce séminaire et je suis convaincu que la technologie sur la ligne de but sera d'une aide précieuse pour les officiels de la Coupe du Monde", confie Busacca. Son équipe d'instructeurs continuera à suivre de près les 73 arbitres et assistantes sélectionnées pour la compétition jusqu'à leur prochain rassemblement, au Canada.
dimanche, mars 22, 2015
CLASSICO BARÇA / RÉAL : Ça c'est de la préparation de match...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, BARCELONE, CLASSICO, ESPAGNE, FOOTBALL, MATEU LAHOZ, PRÉPARATION, RÉAL MADRID
Mateu Lahoz n’est ni un joueur du Barça ni du Real Madrid. Et pourtant, son rôle sera prépondérant ce dimanche puisqu’il arbitra le Clasico. Il aura donc une pression particulière d’autant que le match sera décisif dans la quête du titre en Liga. El Mundo Deportivo a d’ailleurs ressorti d’anciennes déclarations de cet arbitre.
« SAVOIR COMMENT LA SEMAINE DE MESSI OU RONALDO S’EST DÉROULÉE »
Le 3 mars dernier, lors d’une conférence qu'il a donnée à la journée du Congrès de l'Association espagnole de la presse sportive, Mateu Lahoz avait expliqué qu’il aimait avoir des informations sur les joueurs pour pouvoir les arbitrer au mieux : « Pour moi c’est important de savoir comme s’est déroulée la semaine de Messi ou Ronaldo. Ou savoir si un joueur a perdu un membre de sa famille ou s’il est devenu père quelques jours avant ».
« JE VEUX CONNAÎTRE LA SITUATION DE CHAQUE JOUEUR »
« Je veux savoir comment chaque joueur se présente dans un match, s’il a une pression particulière, s’il est accusé de simuler, les cartons qu’il a reçus… Je veux aussi connaître leur situation personnelle. Je passe des heures à lire, regarder des vidéos, me documenter sur les matches suivants. C’est comme ça. Si on n’a pas les idées au clair, c’est impossible d’arbitrer », a-t-il ajouté.
jeudi, janvier 01, 2015
FFF/DTA - LIGUE 1 : En stage de mi-saison avec les Arbitres de LIGUE 1
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, ASSISTANT, CLAIREFONTAINE, FFF, FOOTBALL, LIGUE 1, PRÉPARATION, STAGE
"Penalty ! Jaune !" "Rien !" "Penalty ! Rouge !" Sur le synthétique couvert de Clairefontaine, Amaury Delerue et Benoît Bastien multiplient les courses en direction d'un écran géant où sont diffusées à vitesse réelle des actions du début de saison.
A côté de l'écran, Bertrand Layec, manager des arbitres d'élite, note les réponses des deux hommes, bonnes ou mauvaises, et sourit: "Ceux qui font pas 12 sur 12 sont rétrogradés".
Malgré la répétition des efforts, la prise de décision des deux hommes, le plus souvent identique, reste rapide et affirmée. Même si derrière, leurs collègues font monter la pression: "Amaury, t'as un temps de réaction de vieux !"
L'exercice est une nouveauté, proposé pour la première fois par les cadres techniques de l'arbitrage lors de ce stage du mois de novembre, en préparation des 13e et 14e journées de L1.
"L'idée c'est de faire de la préparation physique intégrée. Avec des exercices d'appuis, de démarrage ou de rotation avant la course, on bosse physiquement tout en travaillant la prise de décision avec la vidéo."
Préparateur physique à la DTN détaché auprès des arbitres, Jean-Michel Prat travaille avec les hommes en noir depuis sept ans.
Pendant que deux autres trios (le central et ses deux assistants drapeaux en mains) travaillent les appuis et les changements de direction avec des courses entre des cellules lumineuses, le Catalan explique combien son travail a évolué.
- 'Comme un milieu de terrain' -
"Les exercices de type aérobie linéaires d'il y a huit ou 10 ans c'est fini. Maintenant on part du match, avec les données recueillies, et on va vers le match, avec des ateliers adaptés", dit-il.
"A chaque match et à chaque entraînement, ils sont équipés pour qu'on ait les fréquences cardiaques et les données GPS. Par leur profil, ils ressemblent à un milieu de terrain. Ils peuvent courir entre neuf et treize kilomètres par match", ajoute-t-il.
"Je travaille avec eux comme avec des joueurs. Ce sont les mêmes logiques physiologiques. Ce sont des athlètes, voire des athlètes de haut niveau. La seule différence c'est la gestion de l'âge, qui rend obligatoire l'individualisation du travail. Certains peuvent progresser en aérobie ou en vivacité. D'autres ont besoin d'être plus sur la récupération", conclut-il avant de mettre en place un dernier atelier.
Haies, steps, piquets et plots, là encore il s'agit de travailler les appuis, la vitesse de pieds et la vivacité. "Ca doit être très sérieux", prévient Prat.
Plus tôt dans la journée, Saïd Ennjimi, Sébastien Desiage, Amaury Delerue, Philippe Kalt, Bartolomeu Varela, Benoît Bastien, Antony Gautier, Sébastien Moreira et leurs assistants s'étaient retrouvés pour un déjeuner au self de Clairefontaine, coup d'envoi de ce rassemblement des arbitres F1, ceux de l'élite.
Organisés huit fois dans la saison, ces stages permettent à la direction de l'arbitrage de faire passer des messages techniques actualisés et aux arbitres d'échanger sur leurs expériences.
- 'Une belle à Sochaux' -
Lors du débrief vidéo animé par Bertrand Layec, en présence du directeur technique Pascal Garibian, les directeurs de jeu, équipements noirs et baskets bleues, reviennent ainsi sur des cas de mauvaise communication entre arbitre central et assistants, sur la gestion des hors-jeu, satisfaisante depuis le début de saison, ou sur la nécessaire "protection des acteurs".
"Là dessus, c'est pratiquement défaut zéro cette saison. Mais on reste vigilant", explique Layec.
Ca chambre un peu, on se moque gentiment du collègue épinglé pour un coup de sifflet donné à l'envers ou pour un carton jaune sorti au lieu d'un rouge: "Tu rigoles mais toi tu en as fait une belle à Sochaux", lance l'un des présents.
Le sérieux revient au moment d'évoquer les trois cartons rouges brandis mi-octobre lors de Lens-PSG, notamment celui du Parisien Cavani, exclu par M. Rainville pour avoir mimé un tir de fusil en direction du public puis avoir touché le bras de l'arbitre.
M. Layec évoque la "capacité à maîtriser l'émotion" et Pascal Garibian rappelle que "le discernement est indissociable de la performance arbitrale", mais on comprend que la question des célébrations de but ne fait pas l'unanimité.
"Sur la mitraillette de Cavani, Nicolas (Rainville) a essuyé les plâtres mais il faut une cohérence de l'équipe arbitrale", estime M. Delerue. "On se complique la vie", juge un autre.
Comme un rappel que l'arbitrage reste un délicat travail d'interprétation, y compris, et peut-être surtout, au plus haut niveau.
LIGUE 1 - Sébastien DESIAGE : La vie en trio et la préparation du match...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, FFF, FOOTBALL, LFP, LIGUE 1, PRÉPARATION, Sébastien DESIAGE, TRIO
. L'avant-match
Pour le central, le travail porte "sur le contexte sportif, les enjeux géographiques, les antécédents entre les équipes".
"L'idée est aussi de connaître les joueurs clés, les créateurs, ceux qui influent sur le plan défensif. Et repérer ceux qui ont un impact lors des décisions arbitrales. Grâce à ça, on peut faire passer quelques messages dès l'avant-match", ajoute le Stéphanois, qui s'efforce d'arriver sur le lieu du match la veille du coup d'envoi.
. Jour de match
Sébastien DESIAGE |
Avant la collation, l'équipe accueille le quatrième arbitre. "Il peut nous accompagner sur les décisions techniques et il est en charge d'une zone de 10-15 mètres devant lui et 10-15 mètres sur les ailes", explique Desiage.
"Mais il faut que son avis apporte quelque chose. S'il a une certitude sur un (carton) rouge, par exemple. Il travaille aussi en début de semaine sur les staffs."
. Le match
Dans quelle mesure le public et le bruit peuvent-ils alors peser sur la performance ? "Moi je n'entends rien", assure Nicolas Henninot, alors que son comparse Djemel Zitouni reconnaît que cela "demande des qualités psychologiques et de la confiance en soi".
Mais pour Desiage, "on l'occulte. Et ça n'arrive pas d'un coup. J'ai 120 matches comme 4e arbitre, on apprend avec ça."
. La communication
Nicolas HENNINOT |
"Il y a des joueurs qu'on a arbitré 15 fois. Ca crée avec certains un peu de proximité", confirme Henninot. "Et en match, on parle constamment. Sur un beau tacle, on dit "bien joué, c'est propre".
Se pose aussi la question des langues. "Anglais et espagnol ça va, un peu d'italien aussi. Après, sur le banc de Monaco, il n'y a qu'une ou deux personnes qui parlent français. C'est plus facile pour "Bart", plaisante Desiage, en référence à son collègue lusophone Bartolomeu Varela.
Entre eux, les membres de l'équipe arbitrale utilisent l'oreillette, "un vrai plus sur les situations pas évidentes", estime Desiage.
"C'est un langage simple, rien de codé. On essaie de répéter les choses trois fois", précise Henninot.
Et surtout, jamais de négation. "Parce que si un assistant me dit +pas penalty+ et que je n'entends que la fin, c'est embêtant", sourit Desiage.
. Retour au vestiaire
Djemel ZITOUNI |
Et en cas d'erreur en première période ? "En fait, on ne le sait jamais. Au mieux, on a un faisceau d'indices", raconte Henninot. Pour Zitouni, "il ne faut pas se laisser polluer. Sinon, on n'y est plus."
A la fin de la partie, "notre porte est ouverte, on peut échanger", assurent les arbitres. Les hommes en noir débriefent ensuite avec l'observateur de la direction technique, avant des échanges plus poussés en semaine avec la DTA.
Puis il faut basculer sur le match suivant, avec la même rigueur de préparation. "On se régale, on prend du plaisir. Ca ne se passe pas dans la douleur", résume Desiage.