dimanche, septembre 28, 2014

Jocelyn GOURVENNEC : Les arguments du désespoir contre Philippe KALT

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Jocelyn Gourvennec n’en démordait pas après la défaite de l’EAG à Montpellier (2-1) : "Nous ne pouvons pas continuer avec des erreurs d'arbitrage comme c'est le cas depuis cinq matches." Il est aussi revenu sur l’expulsion de Samassa qui a eu un mouvement d’humeur contre l’arbitre en fin de match.

« Nous ne pouvons pas continuer avec des erreurs d'arbitrage »

Pas moins de cinq matchs que Guingamp subit des erreurs d'arbitrage et Jocelyn Gourvennec en a plutôt l'air d'en avoir marre d'en subir a tous les match visiblement « Il y a beaucoup de frustration. J'ai le sentiment que l'on a fait un match plein. On n'a pas fait beaucoup d'erreurs, si ce n'est une en début de seconde période. [...] On prend un but, mais on ne s'est pas désuni. On a le mérite de revenir au score. Je pensais à ce moment-là que l'on avait fait le plus dur. [...] on a été mieux, on frappe onze fois, on cadre six fois. Il y a un une frappe sur la barre, un penalty oublié sur Schwartz. On a le sentiment de ne pas être récompensé en ce moment, avec beaucoup de coups du sort contre nous. [...] Nous ne pouvons pas continuer avec des erreurs d'arbitrage comme c'est le cas depuis cinq matches. Il y a des actions litigieuses et des décisions à mon goût un peu limites de l'arbitre du match dont je ne sais plus le nom. Je pense qu'il y a faute sur le second but de Montpellier. Il y a mauvaise décision sur mauvaise décision. (concernant l'expulsion de Samassa) Il n'y pas eu d'insulte. Il ne le touche pas, il a juste crié. Et l'arbitre a pris peur. »



Source : EUROSPORT
 
Note de la Rédaction : Qu'en sait-il ? il se trouvait à plus de 100 mètres de l'action. Les entraîneurs ont une confiance aveugle vis à vis de leurs joueurs. Et alors le couplet sur la peur et les nerfs, pardon mais c'est du réchauffé !! Monsieur GOURVENNEC n'aurait il pas tendance lui aussi, à se défausser de ses manquements techniques en noyant le poisson pour s'en prendre aux arbitres ?

samedi, septembre 27, 2014

JOSSE/DI MECO : Un duo qui dépasse (parfois) les bornes !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Le duo Christophe JOSSE - Eric DI MECO est un binôme qui marche toujours bien, aussi bien dans les commentaires techniques que sur leur appréciation des fautes, bien que le premier ai tendance à voir des fautes partout, et le second à pardonner tout aux joueurs fautifs.

Mais bon, dans l'ensemble les commentaires sont de bon aloi et les deux compères ne sont pas à taxer de "supporters" dans leurs interventions.

Pourtant aujourd'hui, sur la rencontre opposant MONACO à l'OGC NICE, ils ont franchis l'un et l'autre le CAP du caractère purement "commentateur" et "consultant" de leur fonction première.

S'acharnant (les deux) de manière purement gratuite sur les décisions ou l'absence de décision de Rudy BUQUET, ils ont déformés de manière (involontaire peut-être, nous l’espérons) honteuse, l'arbitrage de ce match.

Trouvant ce carton jaune sévère, trouvant cette faute gentille, relativisant l'attitude déplorable d'un joueur venant de tacler et prenant un avertissement, discutant sur la sévérité du carton mis à BERBATOV pour simulation, donnant des conseils à Rudy BUQUET sur le fait qu'il n'aurait pas sifflé une faute que eux auraient sifflés, s'exclamant à l'injustice sur l'exclusion du banc de M. CAMPOS, conseillant aux arbitres de faire le dos rond lorsqu'ils ne sont pas sûrs d'eux (mais messieurs s'il a sifflé ou pas, c'est qu'il est sûr de lui), et la cerise sur le gâteau pour les techniciens : les conseils d'Eric DI MECO à Léonardo JARDIM sur la manière dont il doit gérer son équipe et ne pas de mettre les cadres de son équipe à dos.

Non vraiment messieurs, vous n'avez pas pour ce match rempli vos fonctions de commentateurs et consultants intègres au service de l'information, et avez confondus votre propre manière de voir et de penser avec celles des acteurs présents sur le terrain, à savoir Joueurs et arbitres...

Cela peut-être dangereux à la longue de voir le match à travers la lorgnette de ces propres fantasmes footballistiques...

Comme nous ne sommes pas rancuniers, nous espérons que vous vous reprendrez lors de votre prochain match et nous ferez vibrer, comme vous savez si bien le faire !!

Bon match à vous !!

La rédaction d'ARBITREZ-VOUS

Léonardo JARDIM : Des arguments fallacieux pour justifier la défaite !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

A la fin de la rencontre opposant l’AS Monaco à l’OGC Nice, l’entraîneur monégasque Leandro Jardim s’est plaint de l’arbitrage de Rudy Buquet. Son attaquant, Dimitar Berbatov, a notamment reçu un avertissement à la suite d’une simulation dans la surface adverse. L’ancien mancunien a ensuite été bousculé dans les 16 mètres en seconde période sans que l’arbitre ne siffle de faute. Les Niçois l’ont finalement emporté 1 but à 0 suite à un coup franc de Carlos Eduardo.

Le coach portugais s’est agacé, en conférence d’après-match, de ce qu’il considère comme une injustice : « Je demande à ce que le corps arbitral respecte l’AS Monaco au même titre que les autres équipes de Ligue 1. Nous sommes tristes du résultat. Ce fut un match difficile. Et je découvre l’arbitrage français. »

Source : FOOT MERCATO





Note de la Rédaction : Dimitar DERBATOV mérite amplement son avertissement pour simulation.... Il a été bousculé et l'arbitre n'a rien sifflé : c'est justement pour ça qu'il y a un arbitre, pour apprécier ou non la légitimité d'une sanction et Monsieur BUQUET a décidé que non !!
Je découvre l'arbitrage français : il faudrait peut-être se réveiller, cela fait huit journées que le championnat à commencer, une découverte après un temps aussi long, tu parles d'un argument !!

Willy SAGNOL : L'arbitre était loin de l'action !! ... MENSONGE !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Sur la page du site BUT : 


Sur la vidéo de la conférence de presse de Willy SAGNOL d'après match, ce dernier estime qu'il y a avait Pénalty (jusque là rien de neuf).... mais expose comme argument à son avis sur la validité du "Pénalty" que Lionel JAFFREDO était loin de l'action ....

C'est pas beau de mentir, Monsieur SAGNOL.... en voici la preuve par l'image :




La rédaction de ARBITREZ-VOUS

RUGBY - OPERATION "AUTOUR DES ARBITRES" : Le RC NARBONNE ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Le Racing Club Narbonne Méditerranée respecte l'arbitrage et les hommes qui le pratiquent. Pour preuve, il vient d'organiser l'opération «Autour des arbitres»

En association avec la commission centrale des arbitres et de la Fédération française de rugby, le RCNM vient d'organiser l'opération «Autour des arbitres». Elle a pour vocation d'aller à la rencontre des supporters de rugby pour définir le rôle de l'arbitre et de faire la promotion de l'arbitrage. Mardi, l'opération s'était déroulée à Toulon en présence de l'arbitre Mathieu Raynal et des Toulonnais Bernard Laporte et Jacques Delmas. Mercredi soir, au Palais du Travail, pratiquement une centaine de personnes avait tenu à entendre les explications d'un arbitre du Top 14. En l'occurrence, c'était le Biterrois Alexandre Ruiz qui s'y est collé. Tandis que Jean Paul Cazeneuve faisait office de M. Loyal. Jean-Paul Cazeneuve a été longtemps la voix du rugby sur «Sud-Radio». Mais jeudi soir, il avait repris le micro afin de placer l'arbitre au centre des discussions avec le public, et ce en présence de Justin Harisson (entraîneur de Narbonne) et des joueurs Ted Postal et Christopher Ruiz. Dans la salle, Éric Doria, directeur des arbitres du Languedoc, accompagné de quelques arbitres dont le Nouvellois Thomas Dejean, lequel est juge de touche dans le Top 14.

Il s'agissait donc d'aller à la rencontre du public, d'expliquer la règle et de faire un mea culpa. L'arbitre reste avant tout un homme et l'arbitrage d'un match de rugby est devenu tellement complexe. Trois thèmes furent donc abordés comme le jeu au sol (très incompris par tous), la mêlée (et ses trucages) et enfin les situations de jeu. Alexandre Ruiz expliqua alors longuement le rôle de l'arbitre qui juge d'abord le plaqueur et l'assistant plaqueur. Sur l'écran, des images d'Agen-Narbonne défilent. Les fautes sont décortiquées comme ces mêlées où la position des bras des piliers informe l'arbitre. Le public réagit et pose des questions. La discussion public-arbitre, à bâtons rompus, est intéressante. La passe légèrement en avant ? «Si c'est clair, on siffle sinon on laisse jouer». Arbitre d'en-but ? «C'est la place la plus ingrate». Après deux heures de réflexion, Justin Harisson avouait : «Je sais que l'arbitrage est difficile».

Source : LA DÉPÊCHE

BASKETBALL - José SOARES : 1er Arbitre landais à sifller en PRO A...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

« En Pro A, ils vont tous me tester, je le sais »

À 37 ans, José Soares devient le premier arbitre landais de basket à siffler en Pro A

« Sud Ouest ». Vous voilà arbitre de Pro A. Comment avez-vous vécu cette désignation ?

José Soares. J'étais heureux forcément, mais pas euphorique non plus. Je me dis qu'il s'agit juste d'une étape supplémentaire dans ma carrière. À ce niveau, rien n'est acquis. Le bilan, je le ferai en fin de carrière. J'ai aussi eu une pensée pour mon père, décédé il y a un an. Dommage qu'il ne soit pas là pour voir ça.

À quand vos premiers pas officiels en Pro A ?

Je n'en sais rien encore. En fait, je vais d'abord me remettre en jambes sur quatre matches de Pro B. Il y a 32 arbitres en Pro A, il en faut 27 par week-end. En tant que nouveau venu, je vais alterner Pro A et Pro B pendant un moment.


Comment vous est venu le goût pour l'arbitrage ?

J'ai débuté le basket à Coudures à septans ; c'est là que j'ai commencé à arbitrer d'abord pour rendre service au club. Par la suite, en voyant qu'on pouvait monter les échelons j'ai accroché. J'ai toujours eu envie de connaître le haut niveau, mais en tant que joueur de Prénationale (à Montsoué où il est toujours licencié) j'avais conscience d'avoir atteint mon maximum (rires).
Comment s'est déroulée votre ascension dans la hiérarchie ?

Après trois saisons en région, j'ai accédé au niveau National. Au bout de ma première année, j'ai été repéré pour aller suivre la filière de haut niveau, qui à l'époque durait trois ans et regroupait 30 arbitres de la France entière. Je suis sorti deuxième de ma promotion, ce qui m'a ouvert les portes de la N1M (3e division). L'année suivante, j'ai profité de la mise en place de l'arbitrage à trois en Pro A et d'une bonne évaluation, pour être nommé en Pro B. J'y suis depuis dix ans.

Comment monte-t-on de Pro B à la Pro A ?

Peu de gens le savent, mais l'arbitrage fonctionne un peu comme un championnat. On est évalué huit à neuf fois par saison et un classement est établi. Les deux meilleurs arbitres montent en Pro A, les deux derniers descendent, les autres se maintiennent. C'est une compétition. Un match raté peut te coûter ta saison. C'est très difficile. En dix ans de Pro B, j'ai accroché trois fois les playoffs, c'est-à-dire que j'étais dans les quatre-cinq premiers. Je me souviens être complètement passé à côté de ma première expérience. Cette année, j'ai terminé sur la finale de LFB, Montpellier-Bourges, et ça s'est bien passé.

Quelles sont les principales différences entre Pro A et Pro B ?

Déjà en Pro A, on arbitre à trois. Il va donc falloir que je revoie tous mes déplacements. Et apprendre à moins siffler. Tu peux passer six minutes sans donner le moindre coup de sifflet, pas même une touche, et devoir en donner trois en une minute. Il faut donc rester hyperconcentré. Par ailleurs, l'intensité, la vitesse de jeu est supérieure. Il faut être encore plus réactif.

Comment se prépare un arbitre de haut niveau ?

Physiquement d'abord. Mais l'outil indispensable c'est la vidéo. J'y passais déjà beaucoup de temps, ça va être encore pire cette saison. Un arbitre est crédible à 50 % sur ses coups de sifflets et à 50 % sur sa faculté à gérer les situations spéciales. Et pour ça, on n'a pas le choix, il faut connaître tous les joueurs, tous les entraîneurs, leurs caractéristiques, leur caractère… Après dix ans en Pro B, j'ai acquis une petite réputation. Aujourd'hui, je vais devoir faire ma place en Pro A, et ils vont tous me tester, je le sais. Je vais aussi devoir découvrir la plupart des salles de Pro A… Et bosser sérieusement mon anglais (rires). À ce niveau, la communication est encore plus essentielle.

Vu de l'extérieur, l'arbitrage peut paraître une activité très ingrate, très exposée à la critique. Vous ne vous êtes jamais découragé ?

Pas du tout. On vit tellement de moments superbes ! Arbitrer l'équipe de France, siffler un match dans la salle mythique de Limoges… Rentrer sur le terrain avec les clés du match, en tant que garant des règles et de l'équité sportive, c'est un truc passionnant. Ce sentiment dépasse tout le reste. Les noms d'oiseaux, on n'y prête plus attention. Bon, quand 3 000 personnes vous sifflent, on l'entend évidemment, mais heureusement c'est très rare. Et puis un bon arbitre se doit de rester dans sa bulle, d'être au-dessus de l'événement.

Cette hostilité des gradins n'est-elle pas un frein aux vocations ?

Certainement. Mais on n'empêchera jamais les excités de s'exciter ! En revanche, on peut éduquer les gens. C'est vers cette voie que l'on tend dans les Landes où, sous l'impulsion de Pierre Dufau (président de la CDAMC), des projets intéressants ont été initiés. Je pense que si de 15 à 20 ans, l'arbitrage est inculqué au sein même de la formation du joueur, ce dernier, qui en appréhendera les difficultés, aura plus de recul sur la pratique.



Quelles sont les qualités requises pour être un arbitre de haut niveau ?

Il faut d'abord être bien entouré. Sans Claudine Latrubesse (vice-présidente du comité des Landes), ma formatrice au niveau région qui m'a inculqué le goût du travail et la rigueur, et les conseils avisés de Jean-Charles Roman (arbitre international de Pau), je n'en serais pas là. Après, la base c'est la connaissance du jeu et la fiabilité du jugement. Et sans vouloir me vanter, je crois avoir ces qualités. Il faut savoir donner des repères aux joueurs et s'y tenir.

Comment conciliez-vous cette passion avec votre vie professionnelle et familiale ?

C'est vrai que je ne vois pas ma femme et ma petite fille Maiana aussi souvent que je le voudrais. La Pro A jouant le samedi, le lundi et le mardi, ça va être très compliqué à concilier avec le boulot (il est en charge des livraisons chez Guignard à Sainte-Colombe, NDLR). Jusqu'ici je m'adapte. Je travaille sur mes jours de repos pour pouvoir partir arbitrer. Je fais deux semaines en une en quelque sorte. Certains arbitres ont des postes aménagés, mais ce n'est pas mon cas. En France, il y a seulement cinq arbitres pro, ils s'occupent de la formation.

Rêvez-vous de championnat d'Europe ou du monde ?

Pour moi, c'est raté. Pour passer international, il faut avoir 35 ans maximum, et j'en ai 37 ans. En revanche, en Pro A, je peux encore espérer passer de troisième à deuxième arbitre (dans les 22 meilleurs). L'idée c'est de toujours chercher à progresser. À ce niveau, on n'a pas le droit de s'endormir.


Source : SUD-OUEST



Colloque "PERF ARBITRAGE" : Entretien avec Tony CHAPRON

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Sujet souvent polémique, l’arbitrage a, pour la première fois, et pendant trois jours, du 22 au 24 septembre 2014, fait l’objet d’un colloque organisé par le PERF Arbitrage de l’Université Blaise Pascal, avec des débats entre des scientifiques internationalement reconnus, des experts et des acteurs de terrain.

Avec une ambition double : dresser un panorama de l’actualité de la recherche sur l’arbitrage sportif et identifier les enjeux et perspectives de son développement.

Entretien avec Tony Chapron, célèbre arbitre français de football, qui est intervenu lors de ce colloque.





M. Chapron, vous êtes l’invité d’un colloque international inédit sur l’arbitrage "First International Conference on the Science and Practice of Sports Refereeing", qui favorise les échanges entre des scientifiques internationalement reconnus, des experts et des acteurs de terrain. ? Que pensez-vous de cette initiative ?

Cette initiative de l’Université Blaise Pascal (et de Géraldine Rix) est vraiment très intéressante. Elle permet de mettre en relation des chercheurs du monde entier qui travaillent sur l’arbitrage en général et les arbitres en particulier. C’est un échange très riche tant sur les thématiques abordées, que sur les méthodes utilisées. Il y a des cultures différentes et cela rappelle aussi que l’arbitrage est d’abord une activité humaine et donc culturellement dépendante. En tant qu’arbitre, cela me paraît indispensable d’avoir cette ouverture vers les scientifiques qui essaient de mieux comprendre la pratique de l’arbitrage et de leur apporter mon éclairage d’arbitre en activité. Il est probable que ma culture universitaire est un élément qui favorise cette ouverture d’esprit.



Pouvez-vous nous préciser le contenu en quelques mots de votre intervention " The referee, the moral guardian of the game" ?

L’idée était de créer un débat autour de quelques questions. Tout d’abord, s’interroger sur l’absence d’arbitre aux origines du jeu. Puis, de proposer une approche de la fonction arbitrale comme la caution morale du jeu. L’arbitre ayant pour mission de porter l’éthique du jeu au cœur du jeu mais aussi de modéliser des valeurs morales transposables à la société. Une sorte de procès de civilisation par le sport via l’arbitre. On pouvait aussi s’interroger sur la place des joueurs dans la construction de l’éthique du jeu et proposer que les joueurs deviennent des acteurs à part entière de la construction d’une éthique.
La question finale était : Avons nous encore besoin d’arbitre ?

Le PERF Arbitrage a mis en place en 2007 le diplôme universitaire " Sport de haut-niveau et arbitrage ", c’est un plus pour les arbitres d’aujourd’hui ?

Ce diplôme est l’occasion pour les arbitres de découvrir un univers universitaire et de recherche dont ils ne connaissent pas la richesse. C’est aussi une opportunité de partager avec des arbitres d’autres disciplines (rugby, handball ou basket) une vision de la fonction. Nous partageons des expériences, des situations de jeu, de management.
C’est très intéressant et tous les arbitres, quel que soit leur niveau, apportent des éléments qui enrichissent les compétences des uns et des autres. Il y a aussi une excellente ambiance au sein de la promotion. Et contrairement à l’image que peuvent véhiculer les arbitres, on rit beaucoup.

Cela fait une vingtaine d’années que vous arbitrez en France et à l’international, y-a-t’il eu des évolutions marquantes ? La vidéo par exemple ?

Les principales évolutions concerne l’environnement du football et sa médiatisation. Le développement phénoménal des conditions de diffusion télévisuelle des matches de football est l’une des principales évolutions. Ajoutons les émissions quotidiennes qui traitent du football et vous comprendrez que la médiatisation de l’arbitre devient un élément de ce dispositif médiatique.
Parallèlement, l’arbitrage a beaucoup évolué. Quoiqu’on en dise. La préparation athlétique est aujourd’hui un élément central de la performance des arbitres. Nous sommes sur ce point dans une véritable logique de professionnalisation.
Par ailleurs, de nouveaux outils sont apparus : le système de communication par oreillettes, l’introduction des arbitres additionnels, la goal line technology (qui n’a rien à voir avec la vidéo faut-il le préciser). Nous ne sommes pas dans l’immobilisme.
Quant à la vidéo que d’aucuns considèrent comme la solution miracle, elle est à mon sens une mauvaise solution. J’ai conscience que cet argument n’est pas très populaire. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire ce n’est pas pour protéger les arbitres que je dis cela mais d’un point de vue philosophique. Ce que Gilles Deleuze appelle la société du contrôle total est quelque chose d’assez effrayant. Et la vidéo est un élément de ce contrôle permanent. Seulement personne ne s’interroge sur ce que cela signifie et augure. C’est donc une posture de citoyen plus que d’arbitre qui m’amène à considérer la vidéo comme une solution liberticide.



Les arbitres étant souvent critiqués en France, est-ce encore difficile pour vous, malgré votre expérience, d’entrer sur le terrain avec la pression de certains grands matchs ?

Les arbitres français, comme tous les arbitres du monde, sont critiqués. Et cela fait malheureusement partie de la condition de l’arbitre. En devenant arbitre, on prend rapidement conscience que la fonction est ingrate et rarement positive. Il faut donc accepter d’être impopulaire et de prendre des décisions impopulaires. Cela s’appelle le courage. C’est pour moi ce qui caractérise le plus les arbitres, toutes disciplines confondues.
Il est en revanche très populaire (populiste) de critiquer les arbitres. Seulement assez peu de leurs détracteurs auraient le courage de prendre un sifflet pour arbitrer un match même amateur.
Quant à la pression, elle existe bien évidemment. Mais c’est la pression du sportif qui entre sur le terrain pour accomplir la meilleure performance possible. Les arbitres sont très exigeants vis à vis d’eux mêmes et leur remise en question est permanente. Lors des échanges entre arbitres de rugby, basket, handball ou foot, on constate les mêmes comportements : des insomnies après les matches (on refait le match dans sa tête), des variations dans le comportement vis à vis de ses proches en fonction des erreurs commises ou non lors du match du weekend. Le moral des arbitres est très affecté par leur performance et ils sont seuls à faire face à l’échec, l’erreur ou le succès. Les joueurs travaillent en groupe et bénéficient du soutien de leur coach ou de leurs partenaires, l’arbitre est un solitaire qui affronte les éléments souvent contraires avec son seul courage et sa passion pour le sport.
Quant à moi, ce n’est pas difficile d’entrer sur la pelouse. Ce qui sera difficile ce sera de ne plus y entrer. Je le fais avec la même passion mais avec une expérience qui sert de carapace à la critique. Cela n’empêche aucunement l’autocritique et la remise en question mais l’expérience forge aussi quelques certitudes.

Source : Université BLAISE PASCAL de CLERMONT-FERRAND


Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le PERF ARBITRAGE, nous leur conseillons la lecture de la vidéo ci-dessous :

Le PERF Arbitrage est un Pôle universitaire d'Expertise, de Recherche et de Formation structurant des actions de formation, de recherche, et de valorisation de l'Arbitrage.


vendredi, septembre 26, 2014

Las arbitres allemands privés de KICK-SPRAY, car jugé toxique...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Les arbitres de Bundesliga ne sont pas autorisés à utiliser du spray afin de faire respecter la distance réglementaire sur les coups francs lors de la 8e journée du championnat, à la mi-octobre.

L’utilisation de la mousse blanche n’a pas été validée par l’Association d'inspection technique d’outre-Rhin, qui lutte pour la protection de l’environnement et la santé humaine, révèle Bild. Le produit testé contient du parabène, toxique, et aurait dû comporter le pictogramme Hautement inflammable.

Sur le point d’imiter la Ligue 1 et la Premier League après l’utilisation du spray par la Fifa à la Coupe du monde 2014, la Fédération allemande pourrait être sanctionnée si elle ne respectait pas l'interdiction du Technischer Überwachungsverein (TÜV).

Source : sports.fr

Quand MYTF1 se fout de la "g......" des arbitres....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

 VIDEO Insolite : un arbitre assistant se ridiculise

Durant un match de Ligue des champions de la Concacaf entre DC United et Tauro FC, un arbitre assistant s'est illustré bien malgré lui. C'est pas beau de se moquer...

C'est bête, c'est infantile, presque méchant, mais c'est tellement bon... Nous l'avouons volontiers, nous avons bien rigolé devant la mésaventure de cet arbitre assistant lors d'un match opposant DC United au Tauro FC en Ligue des champions de la zone Concacaf. Et tant pis si ça choque les donneurs de leçon !





Un grand moment de solitude
Cet arbitre assistant a vécu un grand moment de solitude. Tout ça à cause d'une simple gourde placée en plein dans sa course en pas chassés, alors que le malheureux suivait l'action de ce match entre DC United et Tauro FC. Le réalisateur n'a évidemment pas loupé la scène burlesque et il se fait un plaisir de la remontrer au ralenti.

Respect pour le corps arbitral
Un grand homme s'est un jour demandé s'il pouvait rire de tout avec tout le monde. Une chose est sûre, il doit être permis de rire des arbitres et avec eux, ce qui n'empêche pas de respecter cette profession indispensable au bon fonctionnement de notre sport favori.

Pour la petite histoire, DC United a remporté cette rencontre sur le score de 2 buts à 0.

Source : MYTF1

NOTE DE LA RÉDACTION : Ben voyons, et bien que nous ne sommes pas du genre à voir le mal partout, il nous semble que TF1 par son titre "accrocheur" et par ses trop nombreuses précautions verbales, se fout carrément de "la gueule du monde". Si tomber, c'est forcément se ridiculiser, il faudra nous expliquer.... Mais, bon c'est pas très grave, tant il est vrai que pour TF1, il est dur d'exister sur le plan du football avec son émission "TÉLÉ FOOT" face à la concurrence de BEINSPORT et CANAL+.... Il ne leur reste plus que ça pour exister.... les pauvres !!



Les shorts et bas gris ADIDAS de la Champions League bannis par l'UEFA

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Outre les bonnes performances des arbitres en UEFA Champions League sur la 1re journée et des résultats inattendus dans des matchs palpitants , l'un des sujets les plus brûlants de tous était l'apparence des arbitres qui devraient être idéalement "invisibles" sur le terrain de jeu . Les shorts gris de la nouvelle collection ont été largement perçus comme peu seyants sur le terrain, ils ressemblaient en effet à un pyjama. L'UEFA a réagi et a banni ces shorts gris .

Dans un communiqué publié par le Département d'arbitrage de l'UEFA et envoyé à toutes les associations nationales , les arbitres ont été invités à porter les shorts noirs et des bas déployés dans l'UEFA Champions League 2013/14 à partir de maintenant jusqu'à la fin de cette saison. Le document indique en outre que « comme de jour de match 3 , les short gris du kit 2014/15 UCL (reçu cette année) ne seront plus proposés par l'UEFA comme une option". Les maillots se cependant restent les mêmes comme  sur ​​la première journée de compétition.

Cependant , il se pourrait que certains officiels de match portent encore le short gris le jour du match 2 , comme l'UEFA permet les deux options la semaine prochaine . Cette décision est certainement suffisante et nécessaire, mais soulève des questions :  pourquoi les personnes responsables de l'Union européenne de football n'ont pas vérifié les nouveaux kits beaucoup plus tôt ? .


Source : UEFA (traduction depuis l'anglais)







Coupe de la Ligue, Arbitres & Vidéo : Le nouveau film de la LFP...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Il a beau vouloir jouer les modernes, le président de la Ligue ne remet pas en cause la politique arbitrale catastrophique de ces dernières années. Au lieu d’aller intelligemment copier ce qu’il se fait de mieux chez ses compères européens et rattraper le retard flagrant de l’hexagone en la matière, la Ligue préfère innover… décidément, ils sont fous ces Gaulois.

Thiriez l’obstiné :

Londres, Soccerex mi-septembre, Sepp Blatter qui tente de prouver qu’il est encore dans le coup pour briguer un nouveau mandat, cherche des solutions pour dissiper les scandales et casseroles trop bruyantes derrière lui. Il demande à cette occasion la candidature des ligues de football professionnelles pour s’employer au test et au déploiement de l’arbitrage vidéo. C’est là qu’intervient Frédéric Thiriez, qui monte quelques jours plus tard sur ses grands chevaux, criant haut et fort qu’il avait, remis un dossier à la FIFA en 2005 pour prôner en faveur de la vidéo. A l’époque les proposition auraient été balayées du revers de la main et ses projets déclinés. Dix ans après il se réjouit de cette perche tendue par Sepp Blatter et annonce que sa Coupe de la Ligue fera office de cobaye dans cette affaire sur fond de pâle copie de coup de communication.

Au moins, pour ceux qui se demandaient encore à quoi servait la Coupe de la Ligue (et ils sont quelques-uns), le Président a donné des réponses on ne peut plus précises. Effectivement lorsqu’on analyse l’intérêt que suscite le format de cette compétition, la surcharge que cela crée sur des calendriers gérés de manière incompréhensible, et les places offertes en Coupe d’Europe aux équipes de L2… on comprend petit à petit pourquoi la France perd du terrain au niveau de l’indice UEFA. Seulement le Président de la LFP a fièrement répété et présenté sa Coupe comme la Coupe de l’innovation technologique, rappelant toutes les belles initiatives qu’il a pu mettre en place lors des différentes éditions. C’est donc ça qu’il avait derrière la tête. Nous offrir des drapeaux de touche électroniques, le micro, les oreillettes, le spray anti-débordement, l’arbitrage à cinq, et maintenant l’arbitrage vidéo. Alors oui la Goal Line Technology a satisfait dernièrement au Brésil, et semble être intéressante à déployer. Cependant le nouveau projet présenté consiste à offrir un nombre définis de « challenges vidéos » offerts à chaque entraineur, alors que les français veulent commencer doucement en offrant cette possibilité à l’arbitre. Le but serait de pouvoir arrêter le jeu et de statuer sur une action litigieuse. Thiriez pose sa candidature et se place en fleuron de la « querelle des anciens et des modernes », ne lui restant plus beaucoup de combats pour lesquels il jouit d’une certaine crédibilité. Seulement dans cette bataille le plus dommageable c’est qu’encore une fois le moustachu ne se pose pas deux questions essentielles, à savoir l’incidence sur le spectacle et le problème que va désormais représenter une pure et simple interprétation des images. Fermant les yeux là-dessus, sa ligne de conduite reste la suivante : « Ce qui est bon pour les arbitres, est bon pour le football. ». Et bien ce serait justement peut-être temps de s’en occuper de ceux-là…


Une stratégie à contre-courant :

C’est vrai, sur fond d’impartialité et de devoir de justesse le débat est acceptable, mais n’est clairement pas adaptable au football sous cette forme. Car si l’on veut vraiment être plus justes il faut être meilleurs sur le terrain. Cette idée apparait un peu comme un pansement contaminé sur une jambe de bois. On le sait tous le niveau des arbitres français est déplorable. Pour preuve le seul arbitre français à avoir été sélectionné pour la Coupe du Monde 2014 est le Tahitien Norbert Hauata, qui dépend de la Confédération du Football d’Océanie. Le malheureux avait même été inscrit malencontreusement sous le drapeau polynésien dans la base de donnée, et non français…


C’est pourquoi grâce à cette stratégie « moderne », au lieu d’investir dans les structures et la formation pour professionnaliser le niveau de nos arbitres, voilà qu’on pourra notoirement montrer du doigt leur incompétence. Un arbitre fait un bon match s’il est ferme dans ses décisions et qu’il arrive ou non à le tenir, qu’il soit au plus proche de la vérité ou pas. Un match évolue, un arbitre doit arriver malgré tout à « gérer » celui-ci malgré la pression, l’enjeu et l’ambiance. En enlevant ce pouvoir et ce rôle d’arbitre à l’homme en noir, on le rend vulnérable et on le lâche sauvagement en pâture aux joueurs, aux entraineurs et au public qui ne se gênent déjà pas pour jouer d’influences en tous genres. La solution serait évidement de miser sur la compétitivité de nos arbitres et pas sur la vidéo. Priver les arbitres d’une partie de leur pouvoir de décision les décrédibiliseraient, et effaceraient peut-être à jamais les aléas et faits de matchs qui font ces rencontres magiques pleines de rebondissements et les rendent belles. Le football c’est l’instant, le moment présent où le cœur chavire, lorsque la joie ou la peine nous font nous sentir vivant… Cette nouvelle mesure à l’essai ressemble un peu à une loi qui pourrait faire retirer systématiquement les pénaltys. Thiriez en bon chef de bord qu’il est ne se pose encore une fois aucunement la question de l’incidence sur le jeu de son nouveau jouet. Alors déjà que la Coupe de la Ligue ne présente que peu de spectacle à nos yeux, voilà qu’on vient aussi nous piquer nos émotions…

Source : parisfoot.net

Wahbi KHAZRI ou le comble de la mauvaise foi...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Wahbi Khazri n'est pas l'homme le plus objectif de France ! Si l'action dans le temps additionnel peut se discuter, l'ancien Bastiais qui avait failli débarquer dans le Forez l'année dernière n'a compté que une ou deux occasions pour les Verts. Rappelons lui que les hommes de Galtier ont tiré plus de 20 fois à la cage (contre 3 tirs girondins) et que Carrasso a repoussé bien plus qu'un ou deux ballons ...




"Nous savions que nous allions souffrir à Saint-Etienne. Nous avons fait preuve de ressources mentales. Nous n'avons pas mis suffisamment le pied sur le ballon pour les mettre en difficulté. C'est dommage. Il faut conserver le positif, l'état d'esprit, très bon. Il faut garder cela pour la suite car nous aurons d'autres déplacements difficiles. Il y a aussi le penalty en fin de match. Seul l'arbitre ne le voit pas. C'est dommage car on aurait pu prendre les trois points sur ce fait de jeu. Saint-Etienne a poussé. Les stéphanois ont eu une ou deux occasions pas plus".

Source : L'EQUIPE

Hommage du Corps Arbitral Français à Hervé GOURDEL

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ,

A l'homme qu'était tout simplement Hervé GOURDEL, nous dédions ces quelques mots.

Victime de la barbarie humaine et de la frénésie religieuse, nous voudrions en ces jours de deuil national envoyer à sa famille, ses proches et amis, les profondes et sincères condoléances de l'ensemble du Corps arbitral français, au delà des religions et des idées politiques de chacun.

Nous nous inclinons humblement devant toi Hervé, et espérons que ta disparition tragique prendra toute sa signification dans une solidarité nationale retrouvée pour te rendre un dernier hommage.

La Rédaction de ARBITREZ-VOUS


NOTA : Des minutes de silence seront organisées ce week-end dans vos Ligues et Districts pour rendre hommage à Hervé GOURDEL. Que vous soyez arbitres de Football, de Handball, de Basket ou de Volley, renseignez-vous auprès du Secrétariat de votre instance de gestion. Merci à tous de partager ces moments de recueillements.

Fin de stage FIFA pour les arbitres Elites algériens

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

26/09/2014 - Fin du cours d’arbitrage FIFA pour les arbitres de l’élite

Le séminaire pour les arbitres de l’élite, organisé par la Fédération Algérienne de Football (FAF) sous l’égide de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a pris fin ce jeudi à Alger.

Trente arbitres et arbitres assistants ont assisté à ce cours d’arbitrage de la FIFA, d’une durée de quatre jours sous la conduite des experts FIFA, Kee Chong Lim et Hannachi Boubaker.









Source : FAF

SAINT-ETIENNE / BORDEAUX : Un Super JAFFREDO !!!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Pour les Bordelais, il y avait bien faute de Stéphane Ruffier sur Nicolas Maurice-Belay, jeudi soir à Saint-Etienne, dans le temps additionnel du match de clôture de la 7e journée de L1. Du point de vue stéphanois et selon l’arbitre néanmoins, il n’y avait pas penalty. Et même la vidéo a bien du mal à se prononcer…

Du grain à moudre pour Michel Platini ? Toujours est-il que la vidéo seule ne permettait pas d’affirmer jeudi soir que les Bordelais devaient bénéficier d’un penalty dans les dernières secondes de leur match à Saint-Etienne. On joue la 93e minute à Geoffroy-Guichard quand Nicolas Maurice-Belay s’effondre dans la surface de réparation en tentant de déborder Stéphane Ruffier. Sur le coup, la faute semble évidente – d’autant que l’attaquant girondin a tout le loisir derrière son dribble de reprendre le ballon - et pourtant M. Jaffredo, bien placé sur cette action de contre, ne bronche pas. Au grand dam du principal intéressé.

"Bien sûr qu'il me touche ! Moi ça ne me sert à rien (de tomber), je l'élimine et il n'y a rien, je ne comprends pas ! Il me dit qu'il ne me touche pas mais personne ne peut dire la vérité dans ce genre de cas", réagissait à chaud l’attaquant bordelais. Les nombreux ralentis passés dans la foulée sur l’antenne de Canal+ Sport ne permettent pas de dissiper le doute, alors que le portier international des Verts assure ne pas avoir commis de faute auprès de Willy Sagnol et de Cédric Carrasso notamment. "J'ai l'impression qu'il ne le touche pas… On a eu chaud quand même", soufflait pour sa part François Clerc sitôt le coup de sifflet final donné.


"C’est une belle occasion mais il n’y avait pas penalty", évacuait de son côté Christophe Galtier en conférence de presse. Un postulat que ne partageait évidemment pas son homologue bordelais. "Sur le dernier contre, c'était quand même un peu normal d'être énervé, dixit Willy Sagnol, bouillant tout au long de la partie et plus encore au terme des débats. On nous a tellement reproché certaines décisions arbitrales en début de saison qu'il fallait que ça arrive. Mais ça ne remet pas en cause l'excellent arbitrage de M. Jaffredo…"

Après avoir lui-même calmé ses troupes, venues en masse demander des comptes au trio arbitral en fin de match, le technicien formé dans le Forez, natif de Saint-Etienne même, a pu s’entretenir avec M. Jaffredo dans son vestiaire. "Nous avons discuté au calme avec l’arbitre. C’est toujours mieux de se voir dans un bureau, même si c’est deux minutes après le match. Cela permet à la pression de retomber un peu. Nous avons pris un point, nous aurions peut-être pu en prendre trois. Nous n’allons pas refaire le match. Désormais, quand je vais lire certaines choses, j’aimerais qu’on ne parle plus de Bordeaux qui a eu des faveurs au début de l’année."


Source : SPORT.fr

Note de la RÉDACTION : Bravo... oui Bravo Monsieur JAFFREDO, non pas pour avoir ou n'avoir pas accorder ce Pseudo-pénalty, mais pour avoir mener ce match de main de maître, en ne commettant aucune erreur de jugement, et en faisant part de votre discernement habituel qui fait que dans le cœur de tous les arbitres, vous êtes International, même si l'âge ne vous permet plus de prétendre à ce grade.
Vous avez jugé qu'il n'y avait pas pénalty.... et nous vous donnons entièrement raison !! La chute de l'attaquant qui parait déjà en position de chute, bien avant l'intervention du gardien de but, vous a certainement incité à ne pas siffler ce pénalty réclamé par les Girondins de Bordeaux. Au vue du ralenti, et c'est là la limite de l'interprétation des images que l'on veut nous obliger à regarder, observer, scruter, analyser, nous ne voyons aucun intervention litigieuse du gardien. Vous avez jugé sur l'instant de l'intention de l'un et l'autre et avez pris votre décision (que nous partageons) en votre âme et conscience. Les enfants "gâtés pourris" et en particulier le gardien de but de Bordeaux (à plus de 100 mètres de l'endroit de dite-faute au moment de l'action) sont venus vers vous à la fin de la rencontre....pas pour vous féliciter apparemment !! Sachez que dans le même temps, des milliers d'arbitres "impartiaux et amicaux" vous soutenaient dans votre décision devant leur poste de télévision et vous redisent :"Merci Lionel, pour ce match parfait".