vendredi, décembre 26, 2014

AC ARLES-AVIGNON : Quand Philippe MALIGE... fait des prodiges !!!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 26/12/2014 - Contestations, insultes, violence : Les arbitres en prennent pour leur grade tous les week-ends. L'AC ARLES-AVIGNON a pris le problème à bras le corpsen embauchant l'ancien arbitre de Ligue 1 Philippe MALIGE pour encadrer ses jeunes. Avant-gardiste et efficace.


Qu'est-ce  qui t'est  arrivé ce week-end  ?

- J'ai pris un carton rouge direct après une altercation avec un gars. J'ai voulu séparer mon coéquipier d'un  adversaire et c'est parti en bagarre générale. On menait 2-0 avant mon exclusion et on a fini  à 2-2.

- Et t'as pris 4 matchs de suspension !  Tu as pénalisé ton équipe dimanche et tu t'es pénalisé toi-même puisque tu ne joueras pas pendant un mois.  »

Sensibiliser, expliquer et mettre en garde : pour faire passer soin message, Philippe MALIGE déploie des trésors de communication

D'une voix monocorde, Philippe Malige rappelle à l'ordre Anthony.  Avec  le  sourire  et  sans  jamais  s'em- porter, l'ancien arbitre de Ligue 1 égrène les  erreurs du capitaine de l'équipe U19 d'Arles-Avignon.

«  Si  tu  ne  peux   pas   maîtriser  tes  nerfs,  n'y va  pas   ! Quand  il y  a un attroupement,  l'arbitre a pour  consigne d'avertir un joueur de chaque équipe. Tu dois sentir ce genre de choses, surtout si tu as un tempérament bouillant.  Il faut choisir entre avoir raison et gagner. Quitte à prendre sur soi lors d'une injustice.»

C'est  le premier carton rouge d' Anthony cette saison. Le défenseur central est tout de même allé s'excuser auprès de l'homme en noir au coup de sifflet final. Une très bonne initiative car, en pros comme chez les jeunes, cela  peut amoindrir la sanction si  l'arbitre le stipule dans son rapport.  «Je ne suis pas là pour atteindre un objectif de zéro carton par rencontre, détaille Philippe Malige. D'abord,  le jeu appelle les fautes, ensuite l'erreur est humaine. En revanche, nous essayons d'éliminer toutes les sanctions inutiles liées à l'énervement, aux contestations. »


Voile et club voyou

C'est justement ce constat  qui a donné des  idées à Jean-Jacques Salager.  Le président  de la  SASP, horripilé par  certaines  attitudes, a  choisi  de  prendre le problème à bras-le-corps, Je suis issu du milieu de la voile et j'y ai vu des choses fabuleuses, se souvient l'ancien chef d'entreprise. Quand quelqu'un se déroute en pleine régate pour aider un copain, c'est difficile de trouver plus solidaire. J'ai toujours voulu que le foot s'en inspire et en finisse avec les mauvais comportements. Je ne supporte plus l'ambiance délétère dans les stades.  »

En fin de saison dernière, l'idée de recruter Philippe Malige germe dans son esprit. Les deux hommes sont originaires de Nîmes et partage la même conception du sport. « Lorsque le président m'a contacté, je n'ai pas réfléchi longtemps parce qu'on a les mêmes valeurs éthiques, précise l'ex-homme en noir. Un sportif doit pouvoir se régaler en respectant un cadre défini avec des règles, des adversaires et une morale. J'ai été confronté à la violence en tant qu'arbitre professionnel et aussi en tant que père, car mon fils pratique le foot. Je me suis rendu compte du comportement de certains parents et éducateurs. » Sur ce point, les choses ont changé à Arles-Avignon car le boss arlésien n'a pas hésité à renvoyer certains joueurs. dirigeants ou techniciens coupables de débordements dans le passé.  Pas question pour I'ACA d'hériter  d'une étiquette de "club voyou".

En faire des hommes

Des valeurs transmises à tous les jeunes du club, de 6 à 19 ans.  « On apprend  à être plus tolérant envers les arbitres, à respecter leurs décisions», explique Yanis. « On râle parfois un peu, parce qu'on a tout le temps  envie de gagner,mais on s'est tous amélioré dans  notre attitude», poursuit David. « Par exemple, quand on entend des grossièretés de la part d'un adversaire, on ne répond plus, on passe à autre chose.» enchaîne Idriss.

Coordinateur sportif, Fabrice Bertone est justement chargé de transmettre au quotidien ce discours présidentiel dans les différents arcanes du club. «Au-delà de mon rôle, il y a un travail d'éthique qui est pour moi une base fondamentale sur le long terme, plaide  cet ancien dirigeant du Red Star, revenu dans  son club de cœur, cet été. L'arbitre est un élément essentiel et incontournable, car garant de notre jeu. La gagne oui, mais dans l'esprit des règles.»   Un message rapidement reçu et appliqué par les éducateurs, Marc Canton en tête. « Ce challenge du fair play a boosté tout le monde chez nous : dirigeants, formateurs, joueurs et même les parents. Arles se trouve déjà parmi les équipes  les mieux  notées par la Ligue Méditerranée,  mais  on veut  aller plus loin avec ces garçons. Avant d'en faire des footballeurs, on veut en faire des hommes. Aujourd'hui, quand  on ouvre un journal, on baigne dans la triche, que ce soit dans le foot ou la politique. Or, on peut être compétent en respectant les règles. »



Cantona et mimétisme

En interne, un système de récompenses  - plutôt que de sanctions - a été mis en place pour le meilleur élève de chacune des 27 équipes, désigné par son éducateur.  Sont pris en compte notamment : l'attitude sur le terrain et en dehors, le comportement vis-à-vis des entraîneurs et des membres du  club, le dynamisme et le respect des horaires. Chaque mois, l'ACA organise un repas géant avec remise des prix pour les gamins.

Des valeurs pas toujours faciles à imposer dans un milieu où les joueurs professionnels sont pris pour modèles et où seul le résultat compte. Une anecdote en témoigne. En 1991,  Cantona jette un ballon sur un arbitre lors d'un Nîmes-Saint-Etienne. Une semaine plus tard, Philippe Malige est victime du même traitement lors d'un match amateur. Pur mimétisme. L'idée de l'AC Arles-Avignon est donc d'inverser cette tendance en sensibilisant les joueurs dès leur plus jeune âge. Pour en faire de futurs pros exemplaires.

Source : ONZE MONDIAL





PRONOS FOOT - LOTO FOOT 7 & 15 du 26/12/2014

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Publié le 26/12/2014 - La grille LOTO FOOT 7 N° 309 et LOTO FOOT 15 N° 97 est en ligne.

Vous pourrez désormais consulter nos pronostics gratuits en cliquant sur le lien ci-après :http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/pronos-foot-loto-foot-7-15-du-26122014.html





jeudi, décembre 25, 2014

EUGENE SACCOMANO : la malhonnêteté des joueurs de football...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 25/12/2014 - "Je te casse la jambe, mais je t'ai rien fait !" Voilà ce qui fait sortir Eugène Saccomano de ses gonds. Le consultant du Point.fr pointe en effet du doigt un comportement particulièrement répandu sur les pelouses de France et d'Europe : quand un joueur se fend d'une faute incontestable sur un de ses adversaires mais s'en défend, en agitant les mains dans tous les sens et en expliquant... que ce n'est pas lui ! Voire qu'il n'a pas touché sa victime...

"Insupportable pour les spectateurs et téléspectateurs", estime Eugène Saccomano, qui y voit là une attitude singulière au ballon rond par rapport à d'autres sports "moins malhonnêtes" : "Dans les autres sports, on reconnaît bien plus facilement qu'on a commis une faute." Une hypocrisie d'autant plus critiquable que, aujourd'hui, grâce aux caméras, personne n'échappe aux ralentis qui permettent à tout un chacun de faire un avis. Même la commission de discipline de la Ligue les utilise pour accentuer ou diminuer une sanction prononcée contre un joueur.



Source : LE POINT




RMC - Luis FERNANDEZ : Ce "Beauf" n'y connait vraiment rien à l'Arbitrage... !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 25/12/2014 - Luis Fernandez a distribué beaucoup de mauvais et quelques bons points aux arbitres français. Il leur demande de se ressaisir et estime que leurs mauvaises prestations devraient être davantage sanctionnées. Luis Attaque, c'est l’émission animée par Luis Fernandez de 19h à 20h30 sur RMC. Il parle de foot, et que de foot, en toute impertinence. L'actualité du ballon rond est passée au crible avec des invités : joueurs, coachs de Ligue 1 et de tous les championnats européens.

Source : RMC





Propos calomnieux de Wahbi KHAZRI : La presse s'interroge... la LFP ne fait rien !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 25/12/2014 - Invité sur l’Equipe 21 à réagir sur la sanction infligée au joueur de rugby de Toulon, Delon Armitage, suspendu douze semaines pour insultes envers les spectateurs de Leicester en Coupe d’Europe, Eric Blanc a visiblement regardé J+1 hier soir.

En effet, il rappelle qu’il n’y a pas que dans le rugby qu’il y a des insultes, qui plus est non sanctionnées. Il rappelle que Whabi Khazri s’est permis d’avoir des mots très déplacés envers l’arbitre du match :

« Vous avez été trop laxistes dans le football. Dans les années 60, le foot respectait autant que dans le rugby. Mais vous avez lâché progressivement sur tout. A Bordeaux, les joueurs insultent l’arbitre. Regardez J+1. Et derrière il n’y a pas de sanction, il n’y a pas de convocation. Il ne s’est rien passé. Et ce n’est pas parce qu’il ne se passe jamais rien qu’il ne faut pas faire quelque chose. »

Source : www.girondins4ever.com

NOTE DE LA RÉDACTION : C'est quand même un peu fort que l'ensemble de la Presse s'étonne que KHAZRI ne soit pas convoqué par la Commission de Discipline ou d’Éthique de le LFP, alors que l'article émane d'un site supporter des Girondins de Bordeaux.... et que effectivement rien ne se passe, rien de rien !! du côté des dirigeants de la LFP... et du Représentant des Arbitres, non plus !!






ALGÉRIE - JUSTICE : L'ancien Assistant BITAM condamné à 4 mois de prison ferme

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 25/12/2014 - Justice : L'ancien arbitre de football Mounir Bitam condamné à 4 mois de prison ferme

Le tribunal criminel de Bir Mourad Raïs a condamné, hier, l'ancien arbitre assistant international Mounir Mahmoud Bitam à quatre mois de prison ferme et à une amende de 100 000 dinars (soit 930 € environ), pour diffamation à l'encontre du président de la commission fédérale des arbitres (CFA), Khelil Hammoum. L'affaire remonte au 19 septembre durant la rencontre CABBA-WAT,  de Ligue 2 de football professionnel, lorsque Bitam a accusé Hammoum Khelil et Kerbadj Mahfoud, président de la Ligue de football professionnel (LFP), d’avoir exercé des pressions sur lui, il avait ôté son maillot officiel, laissant apparaître une inscription sur son maillot de corps : «Kerbadj et Hammoum, une histoire d'un jeu manipulé».


Lors de l'audience tenue la semaine dernière, l'accusé Bitam a déclaré avoir été victime de pressions, refusant d'informer le tribunal sur la nature desdites pressions.  Le parquet avait requis une peine de deux mois de prison ferme. 

Source : LE TEMPS D’ALGÉRIE






mercredi, décembre 24, 2014

ARBITREZ-VOUS - PUBLICITÉ : Fin de la publicité non-sollicitée sur le Blog...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


Publié le 24/12/2014 - Vous nous l'avez demandé, et bien ce sera effectif dès demain. Fini la Publicité non sollicitée sur ARBITREZ-VOUS et au revoir les pop-up qui gênent la navigation sur Internet, particulièrement sur les Smartphones.

Nous avons choisi, en accord avec Google de mettre en place des publicités non-intrusives, et en nombre limitée pour permettre à chacun de s'y retrouver et de consulter notre blog avec plus de confort.

Les anciennes publicités resteront sur les articles antérieurs au 25/12/2014 , mais à partir de demain, plus de popup sur nos articles journaliers. Bien sûr, cette nouvelle formule ne rapporte guère, et pas plus que la formule actuelle, mais votre liberté de surf passe avant tout et nous n'avons aucun scrupule à la stopper dès demain.

Merci donc à tous nos lecteurs, visiteurs, amis Facebook, Twittos, et abonnés Google pour votre fidélité et votre patience.... et pour leur petit clic sur l'une de nos pubs de tant à autre pour l’intérêt du blog !!

Très Cordialement et Amicalement,

La Rédaction de ARBITREZ-VOUS

BELGIQUE - Alexis PONNET : L'Arbitrage belge en pleine évolution....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 24/12/2014 - Alex Ponnet : « L’arbitrage belge est en pleine transformation »

L’ancien arbitre international revient sur l’évolution de l’arbitrage en Belgique au cours de l’année écoulée.

L’année 2014 devait marquer un grand pas en avant dans l’arbitrage belge. La feue commission centrale des arbitres (CCA) a laissé place à un Referee office, censé incarner un plus grand professionnalisme. Mais il ne suffit pas de se donner des accents anglais pour dépoussiérer une institution trop longtemps sclérosée et cependant indispensable au bon fonctionnement de la compétition. Si les clubs ont touché le gros lot avec les derniers contrats TV, l’arbitrage reste le parent pauvre de notre football. Depuis la retraite de Frank De Bleeckere en 2011, les arbitres belges sont absents des grands événements internationaux.

Notamment sous l’impulsion de celui-ci, promu « Elite Referee Manager », et de Paul Allaerts, l’arbitrage a tenté de se donner un petit coup de jeune au cours des derniers mois. Une Commission de review a été instituée et, dans un écho au Mondial brésilien, le spray a fait son apparition, tout comme de nouveaux visages. Une préparation plus professionnelle a été rendue possible, notamment par la mise à disposition d’infrastructures à Tubize. Et tout ce beau monde ira même, début janvier en stage à La Manga (Espagne), à l’instar des joueurs professionnels.

Mais cela n’a pas empêché quelques couacs de dimension, qui font resurgir le débat sur le professionnalisme intégral de cette corporation ou de l’usage de la vidéo. L’ancien arbitre Alex Ponnet, qui avait sifflé aux Coupes du Monde 1982 et 1986, jette un regard lucide et critique sur l’évolution en cours.

Alex Ponnet, comment jugez-vous l’année écoulée du point de vue de l’arbitrage ?

C’est une année mitigée, une année de préparation. L’arbitrage belge est en pleine transformation. La CCA avait décidé de lancer plusieurs jeunes, qui doivent encore s’aguerrir. Cela entraîne inévitablement des erreurs de jeunesse, qui vont se corriger. Il faut juste un peu de patience.

Mais les problèmes ne vont-ils pas subsister tant que les arbitres ne deviendront pas totalement professionnels ?

C’est un débat déjà vieux de 15 ou 20 ans en Belgique. Mais je ne crois pas à un professionnalisme à 100 % dans un pays comme le nôtre. Ce n’est envisageable que dans des grandes nations du football et des plus grands pays. Qui pourrait prendre une telle dépense en charge ? La seule solution, c’est que l’UEFA crée une sorte de centre d’arbitrage permettant de payer des arbitres pro, par exemple 3 ou 4 pour un pays comme la Belgique, qui tourneraient en Europe.

Ces dernières semaines, plusieurs erreurs grossières ont été commises. La vidéo ne s’impose-t-elle pas ?

Encore une fois, il n’y a que 4 ou 5 clubs en Belgique qui pourraient se doter de ce genre d’installation assez coûteuse. Prenez l’exemple de Louvain, à qui on imposerait ces coûts en cas de montée de D1. Qu’adviendra-t-il si le club redescend directement en D2 ? Même la Fifa ou l’UEFA reculent devant ce genre d’investissements. Les erreurs flagrantes auxquelles vous faites allusion sont d’abord des erreurs humaines, certes inadmissibles à ce niveau.



Chaque fois, l’arbitre principal n’a certes pas été aidé par son assistant…

C’est en effet le problème principal. Les juges de touche, comme on les appelait par le passé, sont devenus de véritables assistants auxquels l’arbitre principal est censé faire confiance à 100 %. Si l’assistant se trompe, l’arbitre principal se trompe donc également.

En quart de finale de Coupe de Belgique, on a retrouvé les teams à 6 arbitres. Vous croyez à leur efficacité ?

Au début, j’étais assez partisan, mais je constate qu’il reste toujours des erreurs. Parmi les six arbitres, il y aura toujours un leader dans l’âme, qui ne sera pas forcément toujours l’arbitre principal. Il y a trop d’ego d’un côté, mais aussi un manque de responsabilité de l’autre pour que cela marche réellement. On voit encore trop souvent l’arbitre derrière le but ne pas oser prendre ses responsabilités.

Malgré toutes les consignes de rigueur, les coups de coude ou les tacles dangereux font toujours partie de notre paysage footballistique, comme l’a encore montré l’exclusion du Standardman Eyong Enoh le week-end passé.

Le football sera toujours un sport de contact. Et, dans chaque équipe, il y aura toujours un ou deux joueurs frustrés d’avoir perdu le ballon ou de s’être fait disputer par un équipier ou par son coach.

La Commission de review permet enfin de sanctionner des faits qui auraient échappé à l’arbitre ou que celui-ci aurait mal interprétés.

L’idée est très bonne. Mais ceux qui l’on conçue ne l’ont peut-être pas fait de manière assez professionnelle. Ce n’est pas une question de composition, mais plutôt de communication. Pourquoi par exemple ne pas utiliser Skype pour recueillir les différents avis au lieu de devoir rassembler tout le monde ?

On a l’impression que les arbitres en général communiquent toujours aussi mal.

Je pense qu’il vaut mieux que l’arbitre s’en tienne à un certain devoir de réserve après la rencontre. On lui demande souvent de se justifier sur des phases que les journalistes ont pu, eux, de leur côté, visionner plusieurs fois. Ce qui n’est pas le cas de l’arbitre à qui on demande de s’expliquer à chaud. Ce serait plus judicieux que le délégué de la commission présent au match ose s’exprimer pour couvrir son arbitre.

Vous avez dirigé des finales de Coupe d’Europe et des matchs en phase finale de Coupe du monde. On ne voit pas actuellement quel arbitre belge aura bientôt un tel privilège.

Van de Velde, Verbist ou Gumienny ont sans doute laissé passer leur chance, même si c’est encore eux qui portent de le poids de l’arbitrage dans notre championnat. Des jeunes comme Vertenten, Laforge, Lambrechts voire Visser, qui vient tout juste d’avoir 25 ans, incarnent cet avenir, mais ils doivent encore faire leurs preuves. C’est une bonne chose qu’on lance les arbitres plus jeunes en D1. Moi, j’avais dû attendre la trentaine. Cela peut leur permettre de gagner des galons internationaux plus tôt. Encore faut-il que l’UEFA ne se contente pas de leur donner des matchs en U19 ou U21.

Source : LE SOIR




LIGUE 1 - BORDEAUX / LYON : L'avantage, le comble de la subtilité arbitrale...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 24/12/2014 - « C’est très très bien arbitré »

Faut-il se féliciter que Grégoire Margotton soit longuement revenu, à la mi-temps de Bordeaux-Lyon, sur la qualité de l’arbitrage de Ruddy Buquet? Pas forcément.


L’ouverture du score de Lacazette doit beaucoup à la passe superbe, de l’extérieur du gauche, de Fékir. Avant cela, une intervention puis une passe judicieuse de Gonalons avaient permis de trouver le jeune milieu offensif. Superbe action. Mais tout cela aurait n’être qu’un fantasme, si Ruddy Buquet n’avait pas fait preuve d’une "très grande intelligence", car voilà: il y avait faute sur Gonalons (un gros tampon de Sertic) et l'arbitre aurait pu siffler, mais il a laissé jouer.


Les commentateurs adorent ça. C’est, à leurs yeux, le comble de la subtilité arbitrale. Rendez-vous compte! L’arbitre voit faute, mais ne siffle pas. Et pourquoi ne siffle-t-il pas? Parce qu’il a également vu qu’il y avait un bon coup à jouer… Alors il a laissé l’avantage. Ainsi, Ruddy Buquet a bien mérité sa minute d’éloge à la mi-temps: il ne s’est d’ailleurs pas contenté de permettre à Lyon de marquer, il a approfondi la réflexion (touchant alors au génie) jusqu’à sanctionner Sertic, après le but, d’un carton jaune mérité. Grégoire Margotton était sincèrement ébahi, et semblait fier de faire sa part du travail dans la lourde tâche de rendre aux arbitres tout le mérite que nombre de ses confrères leur enlèvent systématiquement.

Éloge suspect


Il n’est pas certain qu’on puisse montrer, dans le commentaire footballistique, davantage de condescendance. La flatterie est trop systématique, trop enthousiaste, suspecte. Le contraste entre l’ampleur de l’éloge et la normalité de la décision de l’arbitre est vraiment dérangeant.

En revenant à la faute, l’arbitre ne fait rien d’autre que ce qu’il fait tout le temps: regarder et le jeu et les joueurs. Alors c’est vrai que ça se voit bien, dans ce cas, puisqu’il a explicitement et visiblement tenu compte des deux pour prendre sa décision – mais l’intensité de l’admiration questionne. Pourquoi cette pertinence-là intéresse-t-elle autant les commentateurs? C’est pourtant une décision assez confortable, presque facile à prendre – beaucoup plus simple à prendre que si la possibilité de laisser l’avantage et de revenir à la faute n’existait pas.

Si une faute n’était "sanctionnable" qu’immédiatement ou jamais, quel terrible cas de conscience! Là, les arbitres auraient beaucoup de mérite – le leur, celui qui est au cœur de l’arbitrage: celui d’interpréter et de faire un choix alors que d’autres seraient possibles. Mais c’est évidemment là qu’ils se feraient fracasser – parce que l’on jugerait, encore et encore, qu’ils n’ont pas pris la bonne décision.

Éloge manquant


Retour à la normale en seconde mi-temps: une faute bordelaise commise sur la ligne de la surface de réparation a donné lieu à un coup franc plutôt qu’à un penalty (qui pouvait confortablement être sifflé), et c’est redevenu la fête habituelle de l’arbitrage: approximations dans la mention des règles, multiplication des ralentis consacrés à décrier la décision prise, impatience insupportable – finalement Ruddy Buquet met le rouge approprié puisqu’il y a eu annihilation d'une action de but, mais on parle de "dernier défenseur", du penalty qu’il y avait en réalité...

En bref, là où l’arbitrage mériterait, de la part des commentateurs, respect (puisque c’est difficile) et précision (puisqu’il y a une règle à interpréter), il ne leur vient absolument pas à l’idée de le flatter (courage de la décision, sang-froid face aux protestations contradictoires des joueurs…). Et si ça ne vient pas à l’idée, c’est que l’arbitre n’est valorisé que lorsqu’il a pris ce qui semble être, du point de vue du ralenti ou du désir des commentateurs, la "bonne" décision.


Ce n’est pas son travail, sa psychologie ni ses efforts qui sont valorisés, c’est la conformité à "ce qu’il fallait faire". La condescendance s’explique alors facilement: laisser jouer puis revenir à la faute est la vertu préférée des commentateurs, non pas parce que c’est subtil ou courageux, mais parce que l’arbitre, dans ce cas, fait tout ce qu’il fallait faire et n’a pas eu à trancher, il a bien joué le rôle qu’on aimerait donner aux arbitres, il a fait plaisir à tout le monde. Cette valorisation est un alibi pour ne pas être accusé de critiquer systématiquement. Alibi d’autant plus facile à formuler que la règle est facile à retenir.

Source : LES CAHIERS DU FOOTBALL




mardi, décembre 23, 2014

CFA / FFF : Les 10 arbitres Fédéraux 4 qui concourent pour le titre de FÉDÉRAL 3

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 23/12/2014 - Dans le cadre de la réforme de l’arbitrage et de sa politique de détection et de formation, la commission fédérale des arbitres, après avoir pris connaissance des observations à mi-saison des 98 arbitres fédéraux 4 répartis en dix groupes, a sélectionné les dix arbitres suivants pour concourir au cours de la seconde partie de saison à l’accession au National.




Groupe A1
Pierre GAILLOUSTE
Né le 1 août 1989 

Groupe A2
Willy DELAJOD
Né le 25 septembre 1992 


GROUPE B1
Yann FLAMENT
Né le 28 novembre 1986 


GROUPE B2
Romain GALIBERT
Né le 7 novembre 1987 



GROUPE C1
Romain LISSORGUE promu F3 au 1er janvier 2015
David MEZOUAR classé second, est sélectionné pour le play-off
David MEZOUAR
Né le 11 janvier 1983

GROUPE C2
Abdelatif KHERRADJI
Né le 6 novembre 1985

GROUPE D1
Faouzi BENCHABANE
Né le 24 août 1989

GROUPE D2
Nicolas RODRIGUES
Né le 27 septembre 1989

GROUPE E1
Karim ABED promu F3 au 1er janvier 2015
Guillaume JANIN classé second est sélectionné pour le play-off
Guillaume JANIN
Né le 22 décembre 1982

GROUPE E2
Gérard DANY
 Né le 10 octobre 1980
Source : DTA / FFF




LFP - Commission de Discipline du 23 décembre 2014

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


Réunie le 23 décembre 2014, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :

LIGUE 1


Deux matchs de suspension dont un match avec sursis
Pallois (Girondins de Bordeaux)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue  1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du mardi 30 décembre 2014 à 0h00.
Rémi Gomis (FC Nantes), Jérémy Choplin (FC Metz), Pierrick Valdivia (RC Lens),
Romain Danzé (Stade Rennais), François Kamano (SC Bastia), Florent Malouda (FC Metz),
Jamel Saihi (Montpellier HSC), Ezequiel Lavezzi (PSG), Boubacar Sylla (RC Lens)

16e journée : SC Bastia – Evian Thonon Gaillard FC du 3 décembre 2014
Rapport complémentaire de l’arbitre
Réunie le 18 décembre 2014, la Commission, saisie par le rapport complémentaire de l'arbitre après visionnage des images, avait accepté d’avancer à la demande du club l’audition du joueur Clarck Nsikulu (Evian Thonon Gaillard FC) suite à son geste de la 89e minute au mardi 23 décembre 2014, dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum. Après audition, la Commission lui inflige 3 matchs ferme de suspension. La sanction prend effet le mardi 30 décembre 2014 à 0h00.

17e journée : Evian Thonon Gaillard FC – Olympique Lyonnais du 7 décembre 2014
Exclusion de Pascal Dupraz, entraîneur d’Evian Thonon Gaillard FC
Réunie le 18 décembre 2014, la Commission avait accepté d’avancer à la demande du club l’audition de M. Pascal Dupraz au mardi 23 décembre 2014 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum. Après audition, la Commission lui inflige une suspension de 2 matchs avec sursis d'interdiction de banc de touche et de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles.

17e journée : Evian Thonon Gaillard FC – Olympique Lyonnais du 7 décembre 2014
Exclusion de Joël Lopez, Président d’Evian Thonon Gaillard FC
Réunie le 18 décembre 2014, la Commission avait accepté d’avancer à la demande du club l’audition de M. Joël Lopez au mardi 23 décembre 2014 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum. Après audition, la Commission lui inflige une suspension d'un mois avec sursis d'interdiction de banc de touche et de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles.

19e journée : Olympique de Marseille – LOSC Lille du 21 décembre 2014
Rapport complémentaire de l’arbitre
La Commission, saisie par le rapport complémentaire de l’arbitre, convoque le joueur Alaixys Romao (OM) suite à son intervention de la 76e minute, pour sa séance du jeudi 15 janvier 2015 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum, et n’enregistre pas l’avertissement du joueur dans l’attente de la décision.

LIGUE 2


Deux matchs ferme
Jimmy Roye (Chamois Niortais)

Deux matchs de suspension dont un match avec sursis
Abdoul Razzagui Camara (Angers SCO)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue  2, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du mardi 30 décembre 2014 à 0h00.
Faneva Andriatsima (US Créteil-Lusitanos), Tej Savanier (AC Arles-Avignon),
Samuel Gigot (AC Arles-Avignon), Laurent Abergel (AC Ajaccio), Ousseynou Cissé (Dijon FCO),
Jonathan Gradit (Tours FC), Maxime Brillault (US Orléans)

Intégrité des rencontres de Ligue 2 et soupçons de matchs truqués
Au vu de la gravité des faits présumés, la Commission décide de se saisir et de placer le dossier en instruction, et de désigner M. François Jaspart en qualité d’instructeur.

16e journée : US Orléans – AC Ajaccio du 28 novembre 2013
Comportement de M. Yann Daniélou, entraîneur-adjoint de l’AC Ajaccio
Réunie le 4 décembre 2014, la Commission avait convoqué M. Yann Daniélou pour sa séance du mardi 23 décembre 2014 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum. Après lecture des explications, la Commission lui inflige une suspension de 3 matchs ferme d'interdiction de banc de touche et de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles.

18e journée : AJ Auxerre - Chamois Niortais
Exclusion de M. Alain Fiard, entraîneur adjoint de l'AJ Auxerre
La Commission convoque M. Alain Fiard pour sa séance du jeudi 15 janvier 2015 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.

18e journée : AJ Auxerre - Chamois Niortais
Exclusion de M. Pascal Braud, entraîneur adjoint des Chamois Niortais
La Commission convoque M. Pascal Braud pour sa séance du jeudi 15 janvier 2015 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.

COUPE DE LA LIGUE


Un match ferme
Gaëtan Bussmann (FC Metz)




TOP 14 - Didier MENÉ : Le temps d'exclusion incombe au 4ème arbitre ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 23/12/2014 - Top 14 - Méné ne "s'explique pas" l'erreur d'arbitrage lors de Bayonne-UBB

Le patron des arbitres, Didier Méné, estime que la faute lors de Bayonne-UBB avec le retour précoce sur le terrain de Lovobalavu, incombe au quatrième arbitre.


Samedi, lors du match Bayonne contre Bordeaux Bègles, l’arbitre Alexandre Ruiz sortait un carton jaune pour le centre bayonnais Gabiriele Lovobalavu auteur d’un plaquage haut. Les deux équipes jouaient alors entre la 67e et la 68e minute de jeu. Surprise quelques minutes plus tard lorsque le centre fidjien revenait en jeu à la 74e minute, soit près de trois minutes avant la fin des 10 minutes réglementaires d’exclusion. Les journalistes furent nombreux en tribune de presse à relever l’erreur sur le moment. Ils furent bien les seuls.

Du côté de Bordeaux Bègles, le manager Raphael Ibanez concédait lors du point presse d’après matchne pas avoir fait attention au retour précipité de Lovobalavu. Bayonne, content de retrouver une égalité numérique pour la fin de la rencontre, n’a évidemment pas relevé ce fait de jeu. Alexandre Ruiz, l’arbitre de la rencontre, fut demandé par les journalistes après la rencontre pour une tentative d’explication. Mais la demande tardive ne put être honorée, Alexandre Ruiz était parti.

Mené: "C'est le quatrième arbitre qui se charge de faire respecter ces dix minutes"

Trois jours après les faits, nous avons joint Didier Mené. Le chef des arbitres avoue ne pas être au courant de ce fait de jeu survenu au stade Jean-Dauger. Il explique l’organisation arbitrale et enlève toute responsabilité à l’arbitre de champ Alexandre Ruiz. C’est l’arbitre numéro 4 qui se charge de faire respecter ces dix minutes. Je pense que c’est une erreur humaine. Un manque de concentration peut être. Je ne me l’explique pas. Pour tenter de comprendre ce qui s’est passé samedi, Didier Mené devrait avoir prochainement au téléphone Sylvain Jaymes le quatrième arbitre présent au bord du terrain à Jean-Dauger. Je ne sais pas ce qui s’est passé pendant ces deux minutes, je n’ai pas vu le match. On peut toujours discuter sur l’influence du joueur dans le jeu pendant ces deux minutes, ajoute le chef des arbitres.

Voilà bien le souci que peut soulever l’erreur de samedi. Sur le drop gagnant de Santi Fernandez à la fin du match, Lovobalavu participe bien à l’action. Mais à ce moment-là les deux équipes jouaient la 78e minute et le centre fidjien pouvait se trouver sur la pelouse. Sur le cas précis d’un joueur entrant prématurément après un carton jaune, Didier Mené pense que c’est la première fois que cela arrive. Des problèmes avec le chrono arrivent de temps en temps, poursuit-il. Il y en eut un à Carcassonne l’an dernier. Ce qui est souvent arrivé est qu’une équipe joue à 16 quand elle fait entrer deux joueurs et n’en fait sortir qu’un. Il y a des petits problèmes qui arrivent une à deux fois par an. En espérant qu'il n'y en ait pas d'autres jusqu'à la fin du championnat...

Source : YAHOO SPORTS




LFP - SAISON 2015/2016 : Calendrier des Compétitions adopté par le C.A de la LFP

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 23/12/2014 -  Réuni le 18 décembre 2014, le Conseil d’Administration de la LFP a validé le calendrier des compétitions professionnelles de la LFP pour la saison 2015-2016.

La première journée de Ligue 1 débutera le vendredi 7 août 2015.
La 38e et dernière journée se jouera le samedi 14 mai 2016.
La première journée de Ligue 2 aura lieu le vendredi 31 juillet 2015.
La 38e et dernière journée est programmée le vendredi 13 mai 2016.
La trêve hivernale est programmée du lundi 21 décembre 2015 au vendredi 1er janvier 2016.

En Ligue 1 et en Ligue 2, dans l’objectif d’une lisibilité optimale du championnat, seules trois journées se disputeront en semaine :

- 7e journée (23 septembre 2015), 16e journée (2 décembre 2015) et 24e journée (3 février 2016) de Ligue 1

- 8e journée (22 septembre 2015), 17e journée (1 décembre 2015) et 24e journée (2 février 2016) de Ligue 2

La finale de la Coupe de la Ligue se jouera le samedi 23 avril 2016.

Pour être définitivement validé, ce calendrier doit être désormais adopté par le Comité exécutif de la FFF.

Téléchargez le calendrier au format PDF - Cliquez-ici

Les dates du mercato d’hiverRéuni le 18 décembre 2014, le Conseil d’Administration de la LFP a avancé de 24h l’ouverture de la période d’hiver de mutations pour la saison 2014/2015. Cette période débutera le samedi 3 janvier 2015 et se terminera le lundi 2 février 2015.




LIGUE 1 : BORDEAUX / LYON : KHAZRI mérite de passer en Commission d'Éthique

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 23/12/2014 - Ils sont gonflés les supporters bordelais. Sur leur blog http://www.girondins4ever.com, ils mettent en avant les images de l'incident de KHAZRI avec Ruddy BUQUET et son assistant, et ils voudraient par dessus le marché, que la Commission fasse la sourde oreille à ce genre de propos.. Bravo pour l'exemplarité et pour l'éthique !!


Vous l’avez vu hier, Wahbi Khazri a interpellé l’arbitre de la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et l’Olympique Lyonnais avec « virulence ». En fait, cette remarque dure nettement plus longtemps que deux secondes puisque dès le coup sifflet, l’international tunisien n’a pas arrêté de s’en prendre aux arbitres.

« Pourquoi tu signales ? Vous avez fait un record du monde ! Vous êtes zéro ! Vous allez nulle part ! Vous êtes nul ! Vous êtes très nul ! Comment il le découpe ? Il prend la balle. Vous êtes très nul ! Il prend le ballon, vous le voyez ! Il prend le ballon putain ! » commence-t-il à dire à l’arbitre assistant qui ajoute pour son arbitre principal « Dernier défenseur, dernier défenseur ».

Le milieu bordelais surenchérit « Oh ! Tu es pour Lyon ! Ça se voit ! Y’a Sané là-bas ! Y’a Sané ! Il est où le dernier défenseur ? ». L’arbitre assistant précise : « Sané est derrière »… C’était sans compter sur la réaction de Wahbi : « Mais tu as raison, c’est toi qui est derrière ! Tu es derrière… ».

C’est là que le bordelais se dirige à présent vers l’arbitre principal « Il t’a payé Aulas ! Il t’a payé Aulas ! Il t’a payé Aulas ! »

Espérons que ces images ne soient pas retenues par une certaine commission qui se fera un plaisir de sanctionner notre joueur…


NOTE DE LA RÉDACTION : Et bien si, tous les arbitres (dignes de ce nom) souhaitent que Monsieur KHAZRI comparaisse rapidement devant la Commission d’Éthique pour ses propos diffamatoires et insultants envers le Corps arbitral de cette rencontre.







FFF - CFA 2 : Le match AUBAGNE / LA PENNE arrêté à la 28ème minute..

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 23/12/2014 - Foot-CFA 2 : le derby Aubagne-ES Pennoise tourne court !

Les derbys entre Aubagne et La Penne sont toujours mémorables. Celui d'hier restera dans les annales puisqu'il a été arrêté dès la 28e minute ! Alors que le match se déroulait sans accroc au stade De Lattre, tout a basculé à la 24e minute quand Madihali écopa d'un carton rouge pour un tacle irrégulier sur Goncalves, touché au tibia. Dans la foulée, Machach - qui contesta cette décision - était sanctionné à son tour (26).

Alors que les joueurs, et quelques dirigeants, étaient regroupés sur le terrain, l'arbitre décida d'arrêter le match (28), de rejoindre les vestiaires, avant d'annoncer dix minutes plus tard via le délégué que la rencontre ne reprendrait pas. "Je me sentais menacé par le joueur que j'ai exclu pour intimidation et menace envers l'arbitre, explique David Mezouar. Et dans la mesure où les deux joueurs expulsés ne voulaient pas sortir du terrain, j'ai arrêté le match."

À ce moment-là, les Aubagnais menaient 1 à 0 après avoir ouvert le score cinq minutes plus tôt par Da Costa en deux temps (23). Ce résultat n'est bien sûr pas entériné et la Fédération française de football rendra son verdict après avoir examiné le rapport dressé par l'arbitre.

Si la victoire de l'AFC venait à être confirmée, les Aubagnais engrangeraient quatre points. Et l'ES Pennoise aucun. "Pour moi, c'est acquis. Je considère que nous avons gagné cette rencontre, estime Frédéric Cravero, l'entraîneur aubagnais. Je n'ai pas à juger l'arbitre, mais je trouve que c'est vraiment dommage car ce n'était pas un 'Aubagne-La Penne' des plus engagés... Le football n'en sort pas grandi."

Du côté de l'ES Pennoise, les sanctions pourraient être lourdes pour Machach qui semblait désespéré au sortir des vestiaires.

"L'arbitre a clairement fait un excès de zèle, je lui ai simplement demandé pourquoi il avait mis le rouge ?", se défend le Pennois.

Si les Pennois ne contestent pas le premier carton rouge attribué à Madihali pour son tacle appuyé, ils ont posé une réserve technique quant à l'arrêt du match. "Quand l'arbitre est rentré au vestiaire, il nous a dit qu'il nous laissait nous calmer avant de reprendre, raconte Léon Galli, co-entraîneur de l'ES Pennoise. Puis, il a changé d'avis. Je ne comprends vraiment pas pourquoi , il n'y avait pas eu d'accrochage avant ça."

C'est d'ailleurs au moment de la pose de cette réclamation, où la tension était à son comble avec plusieurs Pennois devant l'entrée du vestiaire des arbitres, que notre photographe a été agressé par un dirigeant.

Réduits au rôle de spectateurs devant leur public, les Aubagnais ont suivi tout ça de loin et ont même appelé les forces de l'ordre pour escorter le corps arbitral à la sortie du stade. "C'est notre devoir, on doit assurer la sécurité", explique Lionel Jeanningros, le président de l'AFC.

Une bien triste soirée puisque personne n'est sorti gagnant de ce duel qui était pourtant très attendu entre ces deux équipes qui se connaissent bien et se respectent même.

Source : LA PROVENCE