jeudi, octobre 04, 2018
lundi, juin 12, 2017
FFF - STÉPHANE LANNOY : L'Arbitrage du football à visage humain...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, ENTRETIEN, FÉDÉRAL 1, FFF, FIFA, FOOTBALL, INTERNATIONAL, INTERVIEW, Stéphane LANNOY
dimanche, juin 11, 2017
FFBB - Entretien avec Maxime BOUBERT, le plus jeune arbitre de PRO A...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, BASKETBALL, ENTRETIEN, INTERVIEW, JEUNE ARBITRE, Maxime BOUBERT, PRO A
vendredi, octobre 28, 2016
JNA 2016 - Pascal GARIBIAN : une erreur d'arbitrage, c'est toujours une erreur de trop...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, CFA, DTA, ENTRETIEN, FFF, FOOTBALL, JNA 2016, Pascal GARIBIAN
FFF - Yann GAZAGNES : de la Lorraine ... au Nord de Lyon...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, ENTRETIEN, F4, FÉDÉRAL 4, FFF, FOOTBALL, LIGUE DE LORRAINE
samedi, octobre 15, 2016
FFF - LIGUE DE LORRAINE : Entretien avec Edgar BARENTON, Arbitre Espoir de la FFF....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, CFA, CFA 2, Edgar BARENTON, ENTRETIEN, FOOTBALL, INTERVIEW
Edgar Barenton, quel est votre parcours dans le football ?
A quel niveau arbitrez-vous ?
Arbitrer en CFA, CFA2 à seulement 22 ans laisser augurer pour vous un très bel avenir...
Quelles sont les qualités pour être un bon arbitre ?
samedi, octobre 08, 2016
MICHEL VAUTROT : Entretien avec l'arbitre français le plus aimé des français...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, ENTRETIEN, FFF, FIFA, FOOTBALL, LFP, MICHEL VAUTROT, SOUVENIR, UEFA
Michel Vautrot : " On était dans une pièce de théâtre avec des comédiens "
Sous les lustres du Palais, ils ne sont plus là. L'homme est seul. Seul avec un œil humide et sur un tapis rouge qu'il ne pensait jamais voir. Face à lui, cela aurait du être Jacques Chirac mais, pour des questions protocolaires, la cérémonie a été décalée. Le secrétaire d'État Alain Joyandet, dont la carrière dans le foot a été avortée par les études, a alors insisté pour remettre le dossier au premier plan, sur le bureau de Nicolas Sarkozy. En cette soirée de novembre 2009, l'instant est intimiste mais les mots alternent entre dimension politique et volonté de réhabilitation d'un monument du football français qu'on a déboulonné six ans plus tôt....
Alors, celui qui est à l'époque Président choisit son camp : "Je me souviens très bien de vous, vous aviez un style incomparable à la course... Votre carrière est un exploit, vous êtes un personnage populaire. (...) Au moment où il y a tellement de discussions sur le football et l'arbitrage, vous symbolisez la rigueur, la loi, la règle, l'esprit sportif. Vous avez combattu les dérives et la corruption." Lors de la cérémonie, l'envie de "redonner [son] honneur à un homme au nom de la France" a clairement été affichée. Michel Vautrot ne cherchait rien. Il n'a même rien demandé. Mais, ce jour-là, celui qui reste encore aujourd'hui le meilleur arbitre français de l'histoire est lavé dans son honneur. "J'avais l'impression d'avoir été dégradé." Le voilà décoré de la Légion d'honneur. Sans aucun membre de la FFF, ni de la LFP.
La FFF, des portables et Escalettes
Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment le seul arbitre français qui a arbitré une finale de championnat d'Europe, en 1988, une finale de C1 en 1986 (ce qu'ont aussi fait Robert Héliès, Michel Kitabdjian, Robert Wurtz ou encore Georges Konrath, ndlr), une finale de coupe de l'UEFA, une autre intercontinentale à Tokyo et cinq finales de Coupe de France a-t-il pu tomber dans l'oubli ? Il faut remonter les archives, les dossiers et faire sauter les scellés pour comprendre. Au début des années 2000, Michel…
samedi, septembre 17, 2016
ALERTE AGRESSION - LIGUE DE LORRAINE : Laurent GUTHIER raconte le déferlement de violence...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ALERTE AGRESSION, ARBITRAGE, ARBITRE, ENTRETIEN, FOOTBALL, LIGUE DE LORRAINE, TÉMOIGNAGE
Comment vous êtes-vous retrouvé à l’hôpital ?
Laurent GUTHIER : « Nous jouions la 37e minute. J’allais sanctionner l’auteur d’une faute quand la victime, un joueur du FC Bruch, s’est fait justice elle-même en lui mettant un coup de tête. J’ai aussitôt expulsé le fautif. Une bagarre générale s’en est suivie. Au début, je me suis mis en retrait pour compter les points.
Mais comme cela n’a fait que s’envenimer, j’ai décidé d’arrêter la rencontre. La sécurité n’était plus assurée. Les joueurs du FC Bruch tenaient leurs crampons en main pour frapper leurs adversaires. Lorsque je me suis interposé, j’ai pris un coup qui ne m’était a priori pas destiné. Cela m’a valu une entorse du poignet. Il a fallu la lucidité retrouvée d’un joueur du FC Bruch et l’intervention des forces de l’ordre pour ramener le calme. Je me suis ensuite retrouvé dans la même ambulance qu’un joueur avec une dent cassée ! »
« J’ai un peu culpabilisé. Je me suis demandé si je n’aurais pas pu mieux gérer le début de partie en sanctionnant plus fermement les fautes. Mais franchement, je ne comprends toujours pas comment on en est arrivé-là. Le match n’était pas particulièrement tendu. Je pense que ce n’est pas que de ma faute. »
Des reproches vous ont-ils été adressés ?.....
mercredi, septembre 14, 2016
ALERTE AGRESSION - LIGUE DE LORRAINE : Baptiste CHER nous livre sa version...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ALERTE AGRESSION, ARBITRAGE, ARBITRE, Baptiste CHER, ENTRETIEN, FOOTBALL, JEUNE ARBITRE
mercredi, juillet 06, 2016
FFF - Rémy RASCLARD : Un arbitre dans toute sa sérénité...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, ENTRETIEN, FÉDÉRAL 4, FOOTBALL, INTERVIEW, Rémy RASCLARD
jeudi, février 04, 2016
FFF - "Nous les avons tant aimés" : Georges RAMOS, Une vie au service de l'arbitrage...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRE, DIVISION 1, ENTRETIEN, FFF, Georges RAMOS, INTERNATIONAL, LIGUE 1, SOUVENIR
Certains arbitres ont marqué de leur empreinte leur passage dans le football. Georges Ramos en fait partie. Lors d’un 13h Foot sur I-Télé présenté par Pascal Praud en fin d’année 2015, le journaliste sportif évoquait ces arbitres avec lesquels le dialogue était toujours possible. « C’est vrai qu’il y avait plus d’échanges avec les joueurs, entraîneurs, présidents et les journalistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait avant tout un respect mutuel entre nous » explique Georges Ramos.
Georges Ramos a pris le sifflet pour la première fois en 1979. Après une grave blessure au genou, cet ancien salarié de la mairie d’Aurillac a très vite compris qu’il ne ferait pas carrière en tant que footballeur. Lors d’un match corpo, l’arbitre ne se présente pas et Georges Ramos est sollicité pour diriger la rencontre. Le point de départ d’une belle et longue carrière.
« C’est la passion qui nous animait »
Promu arbitre de Ligue en 1974, Georges Ramos devra patienter 7 ans avant de découvrir les championnats nationaux puis les terrains du Monde en tant qu'arbitre international. Aujourd’hui, en l’espace de quelques saisons, un arbitre peut se retrouver plongé dans le grand bain des championnats professionnels. Ces promotions accélérées décidées par la DTA/CFA laisse perplexe l’ancien arbitre : « ce n’est pas avec six mois d’arbitrage en CFA que vous allez acquérir de l’expérience. » Par ailleurs, les arbitres veulent être augmentés et souhaitent devenir professionnels à temps plein. « A notre époque, on gagnait 750 francs par match. C’est la passion qui nous animait. L’arrivée massive de l’argent au début des années 2000 a divisé les arbitres »
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ci-dessousdimanche, décembre 20, 2015
Philippe MALIGE (Observateur DTA) : "L'arbitrage est une école de la vie..."
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, ENTRETIEN, FOOTBALL, OBSERVATEUR, Philippe MALIGE
Philippe Malige, en quoi consiste votre rôle d'observateur ?
A tous les niveaux, les arbitres sont notés et classés. Chaque année, il y a des accessions et des rétrogradations. Je fais partie des treize observateurs de Ligue 1 qui notent les arbitres quasiment à chaque rencontre.
Quels sont les critères de notation ?
Il y a la condition physique, l'application du règlement mais aussi la personnalité. Dans chaque rubrique, il y a bien entendu plusieurs éléments. Dans l'application du règlement, on retrouve tout ce qui concerne les avertissements, quand un arbitre laisse l'avantage. Tout ce qui concerne le sens du jeu.
Quel est votre œil sur l'évolution de l'arbitrage ?
Je n'ai pas arrêté il y a si longtemps. Mais quand j'étais encore en activité, il y avait déjà une évolution sur la préparation. On est de mieux en mieux préparé physiquement ou techniquement. Un arbitre de Ligue 1 parcourt entre dix et douze kilomètres par match. Il s'entraine cinq fois par semaine, c'est un vrai sportif de haut niveau. Ce qui a changé, c'est qu'ils ont plus d'outils informatique. C'est de plus en plus pointu.
Cela va aller dans ce sens de plus en plus ?
A un moment donné, on sera au taquet. Il y a beaucoup d'outils mis à disposition. Les arbitres ont un préparateur physique, un référent en matière d'entrainement auquel l'arbitre envoie son programme. Ils font des rassemblements pour faire le point sur leurs matchs passés. Il faut souligner que depuis deux ou trois ans, l'accent est mis sur la personnalité, la gestion des émotions. On ne veut pas les formater....
vendredi, octobre 16, 2015
LUXEMBOURG : L'arbitre luxembourgeois André Urbing reçoit le World Fair Play Award
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans André URBING, ARBITRAGE, ARBITRE, CŒUR, ENTRETIEN, FOOTBALL, GÉNÉROSITÉ, LUXEMBOURG
Attention, ceci n’est pas un scoop. En 1997 déjà, Paul Béchet, journaliste au Républicain Lorrain, contait l’initiative peu commune d’André Urbing. Celle-ci consistait à reverser l’intégralité de ses primes d’arbitre à Médecins sans frontières. À l’époque, l’intéressé espérait pouvoir «arbitrer des rencontres jusqu’à 60 ans, toujours au bénéfice de Médecins sans frontières». L’homme, qui compte 70 printemps, consigne méthodiquement dans un carnet à spirales, petits carreaux, toutes les rencontres qu’il a dirigées depuis le 1er septembre 1985 et un fameux Bourscheid – Grevels en Scolaires.
Le 9 octobre, vous avez reçu à Bakou le World Fair-Play Award. C’est quoi au juste ?
André Urbing : C’est un prix qui récompense quelqu’un pour son activité et son esprit fair-play.
Quand avez-vous su que vous deviez aller en Azerbaïdjan pour recevoir ce prix ?
Il y a deux mois je crois, j’ai reçu une lettre m’expliquant que j’étais convié à Bakou. Sur le coup, je n’y croyais pas, j’ai cru tomber à la renverse. J’avais la chair de poule. C’est incroyable, non ? Quand même, moi, me retrouver en Azerbaïdjan pour recevoir un prix mondial…
Pourquoi avoir un jour décidé de reverser tout ce que vous gagniez grâce à l’arbitrage à Médecins sans frontières ?
Issue d’une famille de six enfants, je n’ai pas connu mon père, mais l’après-guerre. Et dès l’âge de trois ans, avec ma plus petite sœur, on a été placés à l’orphelinat au Château de Sanem. Ma mère venait nous rendre visite les week-ends. Attention, je n’ai pas eu une enfance malheureuse. Au contraire, je garde de très bons souvenirs. Moi, je n’étais pas à plaindre. Par contre, des camarades, eux, étaient pupilles de la nation. C’est terrible ça… À mes 50 ans, je me suis dit que ce serait peut-être bien de faire quelque chose à mon tour pour les enfants qui en avaient besoin. Alors je suis allé voir mon oncle écrivain et c’est lui qui m’a parlé de Médecins sans frontières. C’est comme ça que j’ai commencé et, aujourd’hui, j’ai dû reverser un peu plus de 160 000 euros.
Quelle fut la réaction dans le monde de l’arbitrage ?
Certains ont compris ma démarche. D’autres non. J’ai essuyé quelques critiques, mais ça n’a pas d’importance.
N’avez-vous jamais songé à arrêter cette donation ?
Non. En 96, un an seulement après avoir commencé, j’ai reçu le prix du fair-play de la part de l’association européenne. C’était pour moi un encouragement à continuer…
mercredi, septembre 02, 2015
LIGUE DE GUYANE : L'arbitrage en guyane par Grégory PREVOT...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, ENTRETIEN, FÉDÉRAL 4, FOOTBALL, Grégory PRÉVOT, LIGUE DE GUYANE
Fédéral 4, soit le plus haut grade de l'arbitrage en Guyane, Grégory Prévot est apte à diriger des matchs de CFA 1, CFA 2, et être quatrième arbitre en Ligue 2 française. A-t-il la pression de faire mieux ? « Ça fait douze ans que j'arbitre, il n'y a plus de pression. C'est qu'on est plus regardé et jugé que les autres... Sur des détails, quoi. Et c'est plus cela qui est gênant. » Mais en tant que fédéral, « j'ai l'obligation de former la jeunesse, montrer et transmettre ce que j'ai reçu et faire en sorte qu'un jeune guyanais devienne arbitre fédéral un jour » .
Inséré à la CRA (Commision régionale des arbitres) et chargé de la formation des jeunes arbitres, il considère la situation comme compliquée. « Les jeunes ne sont pas forcément motivés et en trouver plusieurs qui dégagent cette vocation d'arbitre, ce n'est pas évident... Surtout pour se faire insulter et toucher très peu de compensation financière. » Son regret, c'est qu'au-dessous du fédéral qu'il est, en Guyane il faut descendre quatre marches pour retomber sur le grade d'arbitre de Ligue 1, autorisé en priorité à diriger des matchs de DH.
Grégory Prévot, dans son poste de fédéral 4, aurait souhaité grimper d'autres échelons....
mercredi, décembre 24, 2014
BELGIQUE - Alexis PONNET : L'Arbitrage belge en pleine évolution....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, Alexis PONNET, ARBITRAGE, ARBITRE, BELGIQUE, ENTRETIEN, FOOTBALL, REPORTAGE
L’ancien arbitre international revient sur l’évolution de l’arbitrage en Belgique au cours de l’année écoulée.
L’année 2014 devait marquer un grand pas en avant dans l’arbitrage belge. La feue commission centrale des arbitres (CCA) a laissé place à un Referee office, censé incarner un plus grand professionnalisme. Mais il ne suffit pas de se donner des accents anglais pour dépoussiérer une institution trop longtemps sclérosée et cependant indispensable au bon fonctionnement de la compétition. Si les clubs ont touché le gros lot avec les derniers contrats TV, l’arbitrage reste le parent pauvre de notre football. Depuis la retraite de Frank De Bleeckere en 2011, les arbitres belges sont absents des grands événements internationaux.
Notamment sous l’impulsion de celui-ci, promu « Elite Referee Manager », et de Paul Allaerts, l’arbitrage a tenté de se donner un petit coup de jeune au cours des derniers mois. Une Commission de review a été instituée et, dans un écho au Mondial brésilien, le spray a fait son apparition, tout comme de nouveaux visages. Une préparation plus professionnelle a été rendue possible, notamment par la mise à disposition d’infrastructures à Tubize. Et tout ce beau monde ira même, début janvier en stage à La Manga (Espagne), à l’instar des joueurs professionnels.
Mais cela n’a pas empêché quelques couacs de dimension, qui font resurgir le débat sur le professionnalisme intégral de cette corporation ou de l’usage de la vidéo. L’ancien arbitre Alex Ponnet, qui avait sifflé aux Coupes du Monde 1982 et 1986, jette un regard lucide et critique sur l’évolution en cours.
Alex Ponnet, comment jugez-vous l’année écoulée du point de vue de l’arbitrage ?
C’est une année mitigée, une année de préparation. L’arbitrage belge est en pleine transformation. La CCA avait décidé de lancer plusieurs jeunes, qui doivent encore s’aguerrir. Cela entraîne inévitablement des erreurs de jeunesse, qui vont se corriger. Il faut juste un peu de patience.
Mais les problèmes ne vont-ils pas subsister tant que les arbitres ne deviendront pas totalement professionnels ?
C’est un débat déjà vieux de 15 ou 20 ans en Belgique. Mais je ne crois pas à un professionnalisme à 100 % dans un pays comme le nôtre. Ce n’est envisageable que dans des grandes nations du football et des plus grands pays. Qui pourrait prendre une telle dépense en charge ? La seule solution, c’est que l’UEFA crée une sorte de centre d’arbitrage permettant de payer des arbitres pro, par exemple 3 ou 4 pour un pays comme la Belgique, qui tourneraient en Europe.
Ces dernières semaines, plusieurs erreurs grossières ont été commises. La vidéo ne s’impose-t-elle pas ?
Encore une fois, il n’y a que 4 ou 5 clubs en Belgique qui pourraient se doter de ce genre d’installation assez coûteuse. Prenez l’exemple de Louvain, à qui on imposerait ces coûts en cas de montée de D1. Qu’adviendra-t-il si le club redescend directement en D2 ? Même la Fifa ou l’UEFA reculent devant ce genre d’investissements. Les erreurs flagrantes auxquelles vous faites allusion sont d’abord des erreurs humaines, certes inadmissibles à ce niveau.
Chaque fois, l’arbitre principal n’a certes pas été aidé par son assistant…
C’est en effet le problème principal. Les juges de touche, comme on les appelait par le passé, sont devenus de véritables assistants auxquels l’arbitre principal est censé faire confiance à 100 %. Si l’assistant se trompe, l’arbitre principal se trompe donc également.
En quart de finale de Coupe de Belgique, on a retrouvé les teams à 6 arbitres. Vous croyez à leur efficacité ?
Au début, j’étais assez partisan, mais je constate qu’il reste toujours des erreurs. Parmi les six arbitres, il y aura toujours un leader dans l’âme, qui ne sera pas forcément toujours l’arbitre principal. Il y a trop d’ego d’un côté, mais aussi un manque de responsabilité de l’autre pour que cela marche réellement. On voit encore trop souvent l’arbitre derrière le but ne pas oser prendre ses responsabilités.
Malgré toutes les consignes de rigueur, les coups de coude ou les tacles dangereux font toujours partie de notre paysage footballistique, comme l’a encore montré l’exclusion du Standardman Eyong Enoh le week-end passé.
Le football sera toujours un sport de contact. Et, dans chaque équipe, il y aura toujours un ou deux joueurs frustrés d’avoir perdu le ballon ou de s’être fait disputer par un équipier ou par son coach.
La Commission de review permet enfin de sanctionner des faits qui auraient échappé à l’arbitre ou que celui-ci aurait mal interprétés.
L’idée est très bonne. Mais ceux qui l’on conçue ne l’ont peut-être pas fait de manière assez professionnelle. Ce n’est pas une question de composition, mais plutôt de communication. Pourquoi par exemple ne pas utiliser Skype pour recueillir les différents avis au lieu de devoir rassembler tout le monde ?
On a l’impression que les arbitres en général communiquent toujours aussi mal.
Je pense qu’il vaut mieux que l’arbitre s’en tienne à un certain devoir de réserve après la rencontre. On lui demande souvent de se justifier sur des phases que les journalistes ont pu, eux, de leur côté, visionner plusieurs fois. Ce qui n’est pas le cas de l’arbitre à qui on demande de s’expliquer à chaud. Ce serait plus judicieux que le délégué de la commission présent au match ose s’exprimer pour couvrir son arbitre.
Vous avez dirigé des finales de Coupe d’Europe et des matchs en phase finale de Coupe du monde. On ne voit pas actuellement quel arbitre belge aura bientôt un tel privilège.
Van de Velde, Verbist ou Gumienny ont sans doute laissé passer leur chance, même si c’est encore eux qui portent de le poids de l’arbitrage dans notre championnat. Des jeunes comme Vertenten, Laforge, Lambrechts voire Visser, qui vient tout juste d’avoir 25 ans, incarnent cet avenir, mais ils doivent encore faire leurs preuves. C’est une bonne chose qu’on lance les arbitres plus jeunes en D1. Moi, j’avais dû attendre la trentaine. Cela peut leur permettre de gagner des galons internationaux plus tôt. Encore faut-il que l’UEFA ne se contente pas de leur donner des matchs en U19 ou U21.